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3 Pièces pour piano (Impromptus) op. post D 946
Allegro assai mi bémol mineur D 946,1
7 difficile
Allegretto Mi bémol majeur D 946,2
7 difficile
Allegro Ut majeur D 946,3
7 difficile

CONCERNANT LE COMPOSITEUR

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Franz Schubert

Il est non seulement le créateur du lied savant et son représentant majeur au XIXe s., mais il a également développé dans ses œuvres instrumentales un concept d’écriture opposé à celui du classicisme viennois. Ses «célestes longueurs» reposent sur une structuration du temps qui ne fonctionne pas selon le principe de l’avancement mais thématise le retardement; les modifications ne surviennent généralement pas au cours d’un développement continu, mais par une intrusion soudaine. Ses lieder très élaborés contredisent l’idéal de simplicité qui domine l’esthétique du lied de son temps. Ils fondent le lied savant du XIXe s. et passent pour avoir inspiré de manière exemplaire les générations de compositeurs qui ont suivi. Ils sont déterminés par un langage harmonique complexe, l’intégration d’idiomes de la musique instrumentale, des modèles sémantiques et un nouveau rapport entre texte et musique, en ce que le poème est interprété dans son ensemble par la composition et non pas simplement par le coloriage de mots isolés. Malgré sa brève existence, son œuvre immense comprend 600 lieder, parmi lesquels ses célèbres deux cycles; 7 symphonies achevées, plusieurs symphonies inachevées (dont l’ «Inachevée» en Si mineur) et d’autres œuvres pour orchestre; de nombreuses œuvres de musique de chambre, 14 sonates achevées pour piano, plusieurs sonates inachevées et autres compositions pour piano, des danses pour piano et œuvres pour piano à quatre mains; 6 messes et autres compositions spirituelles; de nombreuses pièces pour chœur ou ensembles vocaux, avant tout pour voix d’hommes. Bien qu’il ait aussi contribué au genre du théâtre musical et que ses amis lui aient prédit une carrière de compositeur d’opéra, seuls deux de ses 10 opéras achevés furent exécutés de son vivant ainsi que la musique de scène pour «Rosamunde».

1797Né le 31 janvier à Himmelpfortgrund près de Vienne, fils d’un instituteur. Premières leçons de piano auprès de son frère Ignaz, leçons de violon à l’âge de 8 ans auprès de son père.
À partir de 1808Enfant de chœur à la Hofkapelle; fréquentation du Stadtkonvikt impérial et royal et joue du violon au sein de l’orchestre de cet établissement. Cours auprès d’Antonio Salieri qui tente de familiariser son élève, déjà enthousiasmé par Mozart, Haydn et Beethoven, avec l’opéra italien. Premières compositions conservées.
1811Composition de son premier lied «La Plainte d’Agar».
1813–14Fréquentation de l’École normale, puis enseigne dans l’école de son père.
1813/14Composition de l’opéra féerique «Des Teufels Lustschloss» (Le Château des plaisirs du diable) et de la Symphonie n° 1 en Ré majeur de forme classique.
1814Composition de la messe en Fa majeur D 105. Il écrit des lieder qu’il groupe en fonction des poètes, p. ex. d’après Matthisson et Goethe, parmi lesquels «Gretchen am Spinnrade» (Marguerite au rouet) qui marque le début du lied savant.
1815Composition des Singspiele «Claudine von Villa Bella» d’après Goethe et «Der vierjährige Posten» (La Sentinelle de quatre ans). Achèvement de la Symphonie n° 2 en Si bémol et majeur et composition de la Symphonie n° 3 en Ré majeur ainsi que les messes n° 2 en Sol majeur et n° 3 en Ré majeur; parmi les lieder «Erlkönig».
1816Composition de 110 lieder, des Symphonies n° 4 en Ut mineur et n° 5 en Si bémol majeur, la messe en Ut mineur. Il quitte la maison de ses parents, interrompt son activité d’instituteur et s’installe chez Schober.
181760 lieder parmi lesquels «Der Schiffer», «Ganymed», «An die Musik», «Die Forelle», «Gruppe aus dem Tartarus», «Der Tod und das Mädchen». Ses compositions sont exécutées peu à peu (son œuvre comprend déjà environ 500 œuvres). Retour à la maison de ses parents.
1818Il donne des cours aux filles du comte Johann Karl Esterházy. Composition de pièces pour piano à quatre mains.
vers 1819Composition du Quintette avec piano en La majeur («La Truite»).
1820Création à Vienne du mélodrame «Die Zauberharfe» (La Harpe enchantée) et du Singspiel «Die Zwillingsbrüder» (Les Frères jumeaux). Entre autres le lied «Frühlingsglaube».
1821Première Schubertiade: soirée musico-littéraire du cercle des amis de Schubert. Publication des lieder «Erlkönig» et «Gretchen am Spinnrade» ainsi que d’autres lieder sur des poèmes de Goethe et de 36 danses.
1821–22/24Composition / création d’«Alfonso und Estrella», l’un des premiers opéras allemand en composition continue.
1822Achèvement de la Messe en La bémol majeur; Symphonie n° 7 en Si mineur («Inachevée»); Fantaisie en Ut majeur («Wanderer») pour piano qui réunit en un seul mouvement les quatre mouvements caractéristiques de la symphonie.
1823Composition du Singspiel «Les Conjurés» (création à Francfort-sur-le-Main en 1861), de l’opéra héroïco-romantique «Fierrabras» (création à Karlsruhe en 1897) et de la musique de scène pour «Rosamunde», créée à Vienne. Cycle de lieder «La belle Meunière», autres lieder dont «Auf dem Wasser zu singen», «Lachen und Weinen»; Sonate pour piano en La mineur D 784.
1824Assure une nouvelle fois l’instruction des enfants du comte d’Esterházy. Quatuor à cordes en Ré mineur («La Jeune fille et la mort»). «Wandrers Nachtlied» («Über allen Gipfeln ist Ruh»). La Sonate pour piano gagne en importance.
1825Long voyage de villégiature, en autres vers Gmunden-Gastein où il compose la Grande Symphonie en Ut majeur (n° 9, en l’occurrence 8) dans laquelle la forme classique est considérablement élargie (p. ex. le motif de cor au début, structuration du temps).
1827Cycle de lieder «Voyage d’hiver» (contraste entre des niveaux de rêve et de réalité); Messe allemande; 4 Impromptus pour piano; Trios avec piano en Si bémol majeur D 898 et Mi bémol majeur D 929.
1828Publication des 6 «Moments musicaux» pour piano. Composition des trois dernières sonates pour piano en Ut majeur, La majeur et Si bémol majeur (la dernière avec une tendance vers l’ésotérisme), du mouvement de sonate en La mineur (Lebensstürme) pour piano à 4 mains, de la Messe en Mi bémol majeur. «13 lieder d’après des poèmes de Rellstab et Heine» (posthume, «Chant du cygne»). Au mois de mars, concert qui n’est consacré qu’à sa propre musique. Meurt le 19 novembre à Vienne.

© 2003, 2010 Philipp Reclam jun. GmbH & Co. KG, Stuttgart

About the Authors

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Walther Lampe (Doigtés)

Prof. Walther Lampe, born in 1872 in Leipzig, died in 1964 in Munich, studied the piano with Clara Schumann at the Hoch’schen Konservatorium in Frankfurt, as well as music theory and composition. He concluded his studies in Berlin, where he was a student of Herzogenberg and Humperdinck.

He first appeared as a concert pianist, but in 1920 was appointed as a professor and head of a class at the Münchener Akademie der Tonkunst. After Lampe was given emeritus status in 1937, he took on a piano class at the Mozarteum in Salzburg. Günter Henle, who grew up in Munich, was a private pupil of Lampe’s, from the age of 15 (in 1914). In his autobiography he wrote of his piano teacher in the following glowing terms:

“The years in which Walther Lampe, the renowned pianist and Head of piano master-classes in Munich and Salzburg, instructed me in the higher mysteries of piano playing, are amongst the most treasured memories of my youth. […] Lampe, himself an excellent concert pianist, had the reputation of being one of the leading teachers. Due to his practical experience of many decades he was able to pass on his great knowledge and skill both in words and through his own playing in a highly inspiring and supportive manner. His interpretations of Mozart were positively divine. […] I remain indebted to him for his great artistic suggestions and his friendship, which he shared with me over decades.”

During the first few years of World War II, Günter Henle looked up his old teacher and friend in Munich several times to play music with him. It was self-evident for Günter Henle to inform Walther Lampe of his plans to set up his music publishing house shortly after the end of the war, asking him for his help and advice. Lampe was very actively involved in the first editions: almost all of the Urtext editions published in the early years were supervised intensively by Lampe, a fact which is attested by the comprehensive correspondence in the archives of G. Henle Publishers. And Lampe also contributed his own fingerings to almost all of these editions. It is a very impressive list of titles, which even today still form part of G. Henle Publishers’ core repertoire.

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