Wolfgang Amadeus Mozart
Andante en Ut majeur K. 315 pour flûte et orchestre
Cette célèbre pièce pour flûte a vraisemblablement été conçue comme alternative au mouvement lent du concerto pour flûte en Sol majeur de Mozart. Dans sa réduction pour piano, l’Andante fait maintenant partie intégrante du répertoire pédagogique et domestique pour cet instrument. Ce succès tient certainement en particulier à la merveilleuse et ample cantilène de la partie de flûte. En outre, du fait de son faible niveau de difficulté (3), cette dernière est aussi accessible aux élèves flûtistes.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart est l’un des rares compositeurs à avoir produit des œuvres exemplaires dans tous les genres musicaux. Grâce à ses tournées de concerts entreprises de bonne heure il a recueilli de multiples et diverses impressions musicales (Londres, Mannheim, l’Italie, Paris) qu’il a assimilées au cours de sa jeunesse et qui ont contribué à forger son langage musical jusqu’à son accomplissement.
1756 | Né le 27 janvier à Salzbourg, fils du musicien Leopold Mozart, plus tard compositeur de la cour. Un enseignement très précoce de la musique, sous la férule de son père, à partir de 1761 et premières compositions à l’âge de 5 ans. |
1763–66 | Assez longues tournées de concerts dans diverses villes allemandes et à Paris, Londres, Amsterdam, en Suisse. Il compose ses premières sonates pour violon et piano K. 10-15, dédiées à la reine Charlotte, de même que les premières symphonies K. 16, 19, écrites à Londres, qui traduisent l’influence des œuvres de Johann Christian Bach et Karl Friedrich Abel (forme tripartite de la Sinfonia italienne). |
1767 | Création à Salzbourg du Singspiel sacré «Die Schuldigkeit des ersten Gebotes» («Le devoir du Premier commandement») K. 35 (composé avec Michael Haydn et Anton C. Adlgasser) et de l’Intermède «Apollon et Hyacinthe» K. 38. Voyage avec son père et sa sœur à Vienne. |
1768 | Création (peut-être) à Vienne, du Singspiel «Bastien et Bastienne» K. 50. Composition de ses premières messes. |
1769 | Représentation du dramma giocoso «La finta semplice» K. 51 à Salzbourg. |
1769–71 | Deux voyages en Italie; il rencontre entre autres Farinelli, P. Nardini et le père Martini; rencontre avec Hasse lors du second voyage. Création à Milan en 1770 et 1771 de l’opera seria «Mitridate, Re di Ponto» et de la festa teatrale «Ascanio in Alba». Composition de symphonies et du 1er Quatuor à cordes (1770, K. 80). |
1771 | Composition de l’oratorio «La Betulia liberata» K. 118 à Salzbourg et en Italie. |
1772 | Création de la Serenata drammatica «Il sogno di Scipione» K. 126 pour l’intronisation de l’archevêque de Salzbourg Hieronymus comte Colloredo. Mozart est engagé et appointé comme Konzertmeister de la chapelle de la cour de Salzbourg (dont il était membre gracieux depuis 1769). Troisième voyage en Italie avec son père, création à Milan du Dramma per musica «Lucio Silla» avec un bon succès. Le dernier voyage en Italie marque la fin de sa jeune phase d’appropriation: il s’est exercé dans tous les genres instrumentaux importants (symphonie, sonate, quatuor à cordes) et dans tous les genres courants de l’opéra (Singspiel, opera buffa, opera seria, festa teatrale). |
à partir de 1773 | Composition de quatuors à cordes (K. 168-173) sous l’influence de Haydn, de symphonies, divertimenti, sérénades. Sollicité par ses tâches de service, il se consacre plus intensément à la musique sacrée; plusieurs messes voient le jour. Il se lance dans la composition de concertos pour violon et pour piano. |
1775 | Création à Munich du dramma giocoso «La finta giardiniera» et de la Sérénade «Il Rè pastore». Sonates pour piano K. 279-284. |
1777 | Il quitte provisoirement son poste et entreprend, pour se faire connaître, un voyage avec sa mère à Munich, Mannheim et Paris. |
1778 | Composition de la Symphonie parisienne en Ré majeur (K. 297). Il assiste à Paris à la querelle entre Gluckistes et Piccinnistes. Édition de sonates pour violon. |
1779 | Il reprend son service à Salzbourg en tant qu’organiste de la cour. Messe du Couronnement en Ut majeur. |
1781 | Création à Munich de la tragédie lyrique «Idoménée» qui réalise une symbiose entre des éléments français et italiens. Voyage à Vienne. Après sa rupture avec l’archevêque de Salzbourg, il démissionne et déménage à Vienne où il gagne sa vie en tant que compositeur indépendant et par une activité de concerts et d’enseignement. Sa dernière grande période créatrice vient de commencer. |
1782 | Il apprend auprès du baron van Swieten à connaître les œuvres de Bach et de Händel; sur ce il arrange les fugues de Bach et introduit dans ses œuvres le «style savant» (fugue et contrepoint) aux côtés du «style galant» (entre autres les Quatuors à cordes en Sol majeur K. 387, en 1782; la Sonate pour piano en Fa majeur K. 533, en 1786; la Symphonie Jupiter K. 551, en 1788; La «Flûte enchantée» et le Requiem en ré mineur K. 626, les deux en 1791). Création à Vienne du Singspiel «L’Enlèvement au sérail». Composition de la Symphonie Haffner en Ré majeur K. 385. |
1738 | Messe en Ut mineur K. 427, Symphonie «Linz» en Ut majeur K. 425. |
1784 | Quatuor «La Chasse» en Si bémol majeur K. 458. |
1785 | Création de l’oratorio «Davide penitente» K. 469 à Vienne. Quatuor en Ut majeur K. 465 («Les dissonances»). |
1786 | Création de la comédie avec musique «Der Schauspieldirektor» (Le Directeur de théâtre) K. 486 dont Salieri triomphe avec son œuvre concurrente «Prima la musica e poi le parole». Création à Vienne de l’opera buffa «Les Noces de Figaro» dont les sections finales à l’action interminable constituent l’apogée de l’opéra bouffe. Symphonie «Prague» en Ré majeur K. 504. |
1787 | Sérénade en Sol majeur K. 525 (Une Petite musique de nuit). Il est nommé compositeur de chambre impérial et royal. Création à Prague du dramma giocoso «Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni» (Don Juan) dans lequel fusionnent l’opéra sérieux et l’opéra comique. |
1788 | Composition des grandes symphonies en Mi bémol majeur K. 543, en Sol mineur K. 550 et en Ut majeur (Jupiter) K. 551. Quintette pour clarinette en La majeur K. 581. |
1790 | Création à Vienne du dramma giocoso «Così fan tutte ossia La scuola degli amanti». |
1791 | Création à Prague de l’opera seria «La Clémence de Titus» et à Vienne du Singspiel «La Flûte enchantée». Concerto pour clarinette en La majeur K. 622. Le Requiem demeure inachevé. Il meurt le 5 décembre à Vienne. |
About the Authors
Henrik Wiese (Editeur)
Henrik Wiese was born in 1971 in Vienna. He first studied the flute with Paul Meisen (Munich). He later took a degree in Indo-European studies, general linguistics and musicology. From 1995 to 2006 he was solo flautist at the Bavarian State Opera (Munich), since 2006 he has held the same position with the Bavarian Radio Symphony Orchestra. Wiese was a prize-winner at the German Music Competition (1995) and at several international flute competitions (including the ARD Music Competition in 2000).
As part of his editorial work for G. Henle Publishers, studying sources led him to historical performance practice and the transverse flute. He plays this instrument with the Accademia giocosa. Wiese gives master-classes around the world and tries to impart an understanding of how to deal with editions and sources to his pupils, to show them how to write cadenzas and to hone their awareness of intonation. His artistic work as a soloist, chamber musician and orchestral musician has been documented on numerous CDs.
Jan Philip Schulze (Réduction pour piano)
Prof. Jan Philip Schulze received his piano education at the Musikhochschule in Munich and at the Tschaikovsky Conservatory in Moscow. He began his varied international career by winning awards at competitions in Italy, Spain and South Africa.
As a lied accompanist he has regularly given concerts with Juliane Banse, Annette Dasch, Rachel Harnisch, Dietrich Henschel, Jonas Kaufmann and Violeta Urmana; performing in the Berlin Philharmonic Hall, the London Wigmore Hall, the Salle Pleyel in Paris, the Auditorio Nacional in Madrid, in Tokyo, at La Scala in Milan, as well as at the festivals in Lucerne, Salzburg, Edinburgh, Munich and Schwarzenberg. Schulze is also interested in contemporary music, and has, for example recorded all of Hans Werner Henze’s Works for Piano, as well as given premières of concertos by Christoph Staude (with the Munich Philharmonic), Dror Feiler (with the Bavarian Radio Symphony Orchestra) and Johannes Schöllhorn (with the WDR Symphony Orchestra). Since 2004, Jan Philip Schulze has been Professor for “Liedgestaltung” at the Music Conservatory in Hannover.
Robert D. Levin (Cadences)
Les éditions Henle sortent une nouvelle collection comprenant les grandes pages de la musique concertante du répertoire avec la partie orchestrale réduite à un piano. ... Cette collection comporte les doigtés pour la partie soliste, une présentation claire (avec un effort particulier concernant les tournes) ainsi qu'une introduction trilingue.
Ecouter voirFinalemente anche la grandi case dell'editoria musicale si stanno accorgendo dell'importanza del repertorio Flautistico, così anche la Henle Verlag, la grande casa editrice di Monaco, un punto di riferimento tra le edizioni cosí dette "Urtext", si è lanciata nel mondo del flauto. ... Poco c'è da dire sulla qualità dell'edizione che, come è abituale per la Verlag, è di altissima qualitsà, sia per la leggibilità della parte, la qual cosa non è assolutamente di secondaria importanza, sia per la cura dell'edizione critica che segue i più severi dettami di un'edizione critica: estrema attendibilità verso l'autografo e la prima edizione, ...
FaLaUtDie Kadenz wurde von Robert D. Levin im Mozartstil verfasst. Auch hier ist das Notenbild sehr klar und übersichtlich.
Flöte aktuellL'édition, comme toujours chez la firme Henle, est extrêmement soignée et d'une clarté exemplaire. ... Enfin, les cadences sont proposées par Robert Levin dans une conception didactique intéressante. Elles sont de dimensions un peu plus restreintes que les grandes cadences (Rampal, Marion, Taffanel ...) auxquelles nombre d'entre nous sont habitués, mais elles s'attachent surtout à mettre en valeur des sections typiques d'improvisation, instruisant ainsi l'interprète sur les cellules mélodiques et rythmiques à choisir et le traitement à leur apporter. Ces cadences – ou plutôt ces exemples de cadences – sont donc en quelque sorte "à géométrie variable". Il est possible de les construire ou simplement de s'en inspirer à sa guise. La démarche vaut la peine d'être soulignée et contribue à faire de ces éditions un matériel didactique de premier ordre.
La TraversièreDie Ausarbeitung der Klavierpartie durch Jan Philip Schulze (KV 315, 447) und Siegfried Petrenz (KV 219, 313, 314) geben die musikalische Substanz in wünschenswertem Maße wieder, ohne je überfüllt zu wirken oder gar pianistischer Selbstdarstellung zu frönen. ... Robert D. Levin gestaltet technisch anspruchsvolle und stilistisch einfühlsame Soloauftritte. Wer sich als Spieler nicht auf die eigene Improvisationsgabe verlassen will oder kann, der sollte sich getrost dieses Materials bedienen. ... Fazit: Diese "taubenblauen Urtexte" sollten den Weg auf viele Notenpulte finden!
Acta MozartianaI like this Urtext edition of Mozart very much, and the main reason is that the piano reductions are playable and pianistic, unlike some other editions I have in my cupboard! But also the flute parts are cleanly and pleasingly presented. At the back there are some imaginative suggestions for cadenzas by Robert Levin, full of choices and possible cuts and combinations and "lead-ins" ... I would definitely recommend this edition for both teaching and performing - it is unfussy and refreshing.
PAN MagazineBewertung: Empfehlenswert; Die beiden Kadenzvorschläge hat der bekannte Mozart-Rekonstrukteur Robert D. Levin beigesteuert: Durch raffinierte Markierungen entsteht ein Baukastensystem, mit dem sich der Interpret aus den Vorschlägen zahlreiche eigene Versionen der Kadenz zusammenstellen kann - eine ausgezeichnete Idee.
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