George Gershwin
Concerto en Fa
Le Concerto de Gershwin fut créé le 3 décembre 1925 au Carnegie Hall – épicentre de la scène classique new yorkaise. Il fait partie d’un ensemble d’«expérimentations» que le compositeur s’imposa à lui-même afin de s’ouvrir un chemin d’accès à la musique «sérieuse»: «J’ai écrit jusqu’ici trois ‘opus’ – le ‘Blue Monday Oper’, la ‘Rhapsody in Blue’ et le ‘Concerto’. J’ai investi beaucoup de temps dans ces œuvres, mais elles ne correspondent pas à ma démarche personnelle. Elles représentent des expériences – des travaux de laboratoire en matière de musique américaine.» Norbert Gertsch, responsable de cette édition, a ici consulté et comparé de nombreuses sources manuscrites ou imprimées aux États-Unis, et propose pour la première fois une édition Urtext de ce très célèbre concerto pour piano tout imprégné de l’idiome du jazz. En parallèle, paraissent chez Breitkopf & Härtel la partition et le matériel d’orchestre établis par le même responsable d’édition.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
George Gershwin
Le compositeur de comédies musicales le plus fêté des années 1920, auteur de 28 comédies musicales, en grande partie sur des textes de son frère Ira, et de plus de 500 chansons (destinées aussi à 23 comédies musicales d’autres compositeurs). Sa renommée actuelle repose sur ses œuvres symphoniques ainsi que sur son opéra «Porgy and Bess».
1898 | Né le 26 septembre à Brooklyn (New York) sous le nom de Jacob Gershwine dans une famille modeste. |
1912 | Cours de piano chez Charles Hambitzer. Il prend pour modèle la musique de Berlin et de Kern. |
1914–17 | Emploi en tant que pianiste-vendeur chez l’éditeur de musique populaire Jerome H. Remick & Compagny dans la Tin Pan Alley. Par la suite divers emplois comme démonstrateur de piano. |
1918 | Compositeur de chansons au sein de la maison d’édition T. B. Harms. |
1919 | Première comédie musicale à Broadway «La-La-Lucille!». |
1915–21 | Cours de théorie chez l’élève de Mascagni Edward Kilenyi. |
1920–24 | Musique pour les revues «George White’s Scandals». |
1921 | Fréquentation des cours d’été à la New York Columbia University. |
1924 | «Rhapsody in Blue» pour l’ensemble de Paul Whiteman, le roi du jazz de l’époque; il fait sa percée de compositeur de théâtre avec la comédie musicale «Lady, Be Good!» avec Fred et Adele Astaire en vedettes, et pour la première fois en collaboration avec son frère Ira. |
1925 | Concerto pour piano en Fa majeur. |
1926 | Création de la comédie musicale «Oh, Kay!». |
1926/28 | Voyages vers l’Europe. |
1928 | Poème symphonique «Un Américain à Paris». |
1930 | Création de la comédie musicale «Girl Crazy». |
1931 | Musique pour le film «Delicious». |
1935 | Création de l’opéra «Porgy and Bess» l’une de son œuvre pour la scène aujourd’hui la plus connue. |
1936 | Musique pour le film «Shall We Dance?» |
1937 | Meurt le 11 juillet à Los Angeles. |
About the Authors
Norbert Gertsch (Editeur)
Dr. Norbert Gertsch, born in 1967 in Rheinkamp/Moers, studied piano solo at the Mozarteum in Salzburg and read musicology and philosophy at the Paris Lodron University in Salzburg and the Ruperto Carola University Heidelberg on a scholarship from the “Studienstiftung des Deutschen Volkes”. In 1996 he wrote his doctoral thesis on Ludwig van Beethoven’s Missa solemnis (as part of the New Complete Edition) under Ludwig Finscher.
In the following year, he began to work at G. Henle Publishers, initially as an editor for electronic publishing. After working on a two-year project (1999–2000) sponsored by the German Research Foundation (DFG) preparing a new Beethoven Catalogue of Works, he became a scholarly editor at G. Henle Publishers. In 2003 he became Editor-in-Chief, in 2009 Deputy Managing Director and Head of Publishing. As of 1 January 2024, the Executive Board of the Günter Henle Foundation has appointed Dr. Norbert Gertsch, as the new managing director, succeeding Dr. Wolf-Dieter Seiffert.
Gertsch has published many Urtext editions for G. Henle Publishers, including volumes for a new edition of Beethoven’s Piano Sonatas together with Murray Perahia.
Johannes Umbreit (Réduction pour piano)
Prof. Johannes Umbreit studied the piano at the Musikhochschule in Munich. From 1987 onwards he was a regular accompanist at courses given by Wolfgang Schneiderhan, Thomas Brandis, Ljerko Spiller, Igor Ozim, Olga Woitowa, Ernő Sebestyén, Walter Nothas, F. Andrejevsky, Denis Zsigmondy and Zakhar Bron amongst others. He has appeared in numerous radio and TV broadcasts and plays chamber music with members of the Bavarian State Orchestra, the Munich Philharmonic Orchestra and the Bavarian Radio Symphony Orchestra.
He is on the jury of different international competitions and has been invited to several international music festivals. Umbreit was a teacher for almost ten years at the Musikhochschule in Munich and at the same time a lecturer for chamber music and piano accompaniment at the Richard Strauss Conservatory. Since 2008 he has been a lecturer at the Hochschule für Musik und Theater München. As the long-serving managing director of the Richard-Strauss-Gesellschaft, he was made an honorary member of the board in 2009. In May 2011, the Bavarian Minister of Culture appointed Johannes Umbreit an honorary professor of the Hochschule für Musik und Theater München on the suggestion of its academic senate.
Markus Bellheim (Doigtés)
Informations sur la sécurité du produit
G. Henle Verlag
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Forstenrieder Allee 122
81476 München
Allemagne
info@henle.de
www.henle.com
Gegeven die complexe situatie heeft Henle deze uitgave toch vrij beknopt toegelicht. (...) Bladspiegel en druk voldoen aan de hoge kwaliteitsstandaard die we van Henle gewend zijn.
de nieuwe muze, 2021Norbert Gertsch signe une nouvelle copie de haute qualité basée sur la partition autographe utilisée pour une série de concerts en 1942 et crayonnée notamment par l’auteur. Gertsch décide ici d’y préciser toutes ces annotations, laissant le choix aux artistes de les suivre ou non.
Crescendo, 2022Der Henle-Verlag gehört erfreulicherweise zu den wenigen Verlagen, die auch seit der Einführung des digitalen Notensatzes weiterhin auf die Ästhetik der Notenschrift Wert legen. So ist fast kein Unterschied zu einem handgestochenen Notensatz zu erkennen. Der von Markus Bellheim beigesteuerte Fingersatz ist durchaus empfehlenswert und wird auch professionellen Pianisten einiges an Zeit und Mühe ersparen. Die Textänderungen gegenüber der New World Music Ausgabe sind marginal. Druckfehler konnte ich in letzterer nicht entdecken. Die vorliegende Ausgabe ist in jeder Hinsicht empfehlenswert.
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