Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano en sol majeur K. 453
Avec les trois concertos pour piano de Mozart ici annoncés, les Éditions G. Henle entament un projet ambitieux: il s’agit en effet de publier sur les quatre prochaines années, sous forme d’une édition Urtext entièrement nouvelle, un nombre important des 23 concertos pour piano écrits par le maître de Salzbourg. Et c’est András Schiff, pianiste de renom, qui prendra une part décisive dans la publication: ses réductions pour piano sont écrites pour le pianiste amateur, non pour le corépétiteur professionnel; ses doigtés de la partie soliste de Mozart respectent les nuances les plus fines, sont source d’inspiration pour l’exécutant. À défaut des cadences originales de Mozart, ce sont celles de Schiff, d’un style très sûr, qui sont reprises. Nous offrons ainsi un optimum encore inégalé jusqu’ici. Et András Schiff n’est pas le seul à se porter garant de la qualité; les différents spécialistes de Mozart auxquels G. Henle a confié l’édition de l’Urtext le sont tout autant. Chaque œuvre en effet est éditée par un expert et élaborée selon des directives éditoriales préalablement définies. Leur travail s’effectue essentiellement sur la base de la source principale que représentent les partitions autographes du compositeur. Dans certains cas, les dites partitions n’étaient pas encore disponibles lors de la réalisation des éditions précédentes. On sait d’autre part aujourd’hui qu’à côté des autographes de Mozart, les premières copies des parties et éditions renferment des informations décisives sur le texte. Publiés en coopération avec Breitkopf & Härtel, les concertos pour piano de Mozart en édition Urtext sont non seulement présentés sous la forme, séduisante et d’un prix modique, de réductions pour piano, mais ensemble avec les partitions d’orchestre correspondantes, ainsi que les parties instrumentales et les partitions d’étude. Ceci garantit que cette nouvelle édition d’envergure soit utilisée au maximum, de multiples façons, notamment pour l’étude de l’Urtext confirmé de la partie soliste, établi selon l’état actuel de la recherche musicologique, pour l’exécution du concerto avec un deuxième pianiste, jouant à partir d’une réduction pour piano facilement déchiffrable et offrant d’excellentes sonorités, pour l’étude et la lecture de la partition de poche, et enfin pour l’exécution avec un orchestre doté d’un matériel nouvellement élaboré. Un lancement de projet des plus dignes en cette année 2006, l’année Mozart.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart est l’un des rares compositeurs à avoir produit des œuvres exemplaires dans tous les genres musicaux. Grâce à ses tournées de concerts entreprises de bonne heure il a recueilli de multiples et diverses impressions musicales (Londres, Mannheim, l’Italie, Paris) qu’il a assimilées au cours de sa jeunesse et qui ont contribué à forger son langage musical jusqu’à son accomplissement.
1756 | Né le 27 janvier à Salzbourg, fils du musicien Leopold Mozart, plus tard compositeur de la cour. Un enseignement très précoce de la musique, sous la férule de son père, à partir de 1761 et premières compositions à l’âge de 5 ans. |
1763–66 | Assez longues tournées de concerts dans diverses villes allemandes et à Paris, Londres, Amsterdam, en Suisse. Il compose ses premières sonates pour violon et piano K. 10-15, dédiées à la reine Charlotte, de même que les premières symphonies K. 16, 19, écrites à Londres, qui traduisent l’influence des œuvres de Johann Christian Bach et Karl Friedrich Abel (forme tripartite de la Sinfonia italienne). |
1767 | Création à Salzbourg du Singspiel sacré «Die Schuldigkeit des ersten Gebotes» («Le devoir du Premier commandement») K. 35 (composé avec Michael Haydn et Anton C. Adlgasser) et de l’Intermède «Apollon et Hyacinthe» K. 38. Voyage avec son père et sa sœur à Vienne. |
1768 | Création (peut-être) à Vienne, du Singspiel «Bastien et Bastienne» K. 50. Composition de ses premières messes. |
1769 | Représentation du dramma giocoso «La finta semplice» K. 51 à Salzbourg. |
1769–71 | Deux voyages en Italie; il rencontre entre autres Farinelli, P. Nardini et le père Martini; rencontre avec Hasse lors du second voyage. Création à Milan en 1770 et 1771 de l’opera seria «Mitridate, Re di Ponto» et de la festa teatrale «Ascanio in Alba». Composition de symphonies et du 1er Quatuor à cordes (1770, K. 80). |
1771 | Composition de l’oratorio «La Betulia liberata» K. 118 à Salzbourg et en Italie. |
1772 | Création de la Serenata drammatica «Il sogno di Scipione» K. 126 pour l’intronisation de l’archevêque de Salzbourg Hieronymus comte Colloredo. Mozart est engagé et appointé comme Konzertmeister de la chapelle de la cour de Salzbourg (dont il était membre gracieux depuis 1769). Troisième voyage en Italie avec son père, création à Milan du Dramma per musica «Lucio Silla» avec un bon succès. Le dernier voyage en Italie marque la fin de sa jeune phase d’appropriation: il s’est exercé dans tous les genres instrumentaux importants (symphonie, sonate, quatuor à cordes) et dans tous les genres courants de l’opéra (Singspiel, opera buffa, opera seria, festa teatrale). |
à partir de 1773 | Composition de quatuors à cordes (K. 168-173) sous l’influence de Haydn, de symphonies, divertimenti, sérénades. Sollicité par ses tâches de service, il se consacre plus intensément à la musique sacrée; plusieurs messes voient le jour. Il se lance dans la composition de concertos pour violon et pour piano. |
1775 | Création à Munich du dramma giocoso «La finta giardiniera» et de la Sérénade «Il Rè pastore». Sonates pour piano K. 279-284. |
1777 | Il quitte provisoirement son poste et entreprend, pour se faire connaître, un voyage avec sa mère à Munich, Mannheim et Paris. |
1778 | Composition de la Symphonie parisienne en Ré majeur (K. 297). Il assiste à Paris à la querelle entre Gluckistes et Piccinnistes. Édition de sonates pour violon. |
1779 | Il reprend son service à Salzbourg en tant qu’organiste de la cour. Messe du Couronnement en Ut majeur. |
1781 | Création à Munich de la tragédie lyrique «Idoménée» qui réalise une symbiose entre des éléments français et italiens. Voyage à Vienne. Après sa rupture avec l’archevêque de Salzbourg, il démissionne et déménage à Vienne où il gagne sa vie en tant que compositeur indépendant et par une activité de concerts et d’enseignement. Sa dernière grande période créatrice vient de commencer. |
1782 | Il apprend auprès du baron van Swieten à connaître les œuvres de Bach et de Händel; sur ce il arrange les fugues de Bach et introduit dans ses œuvres le «style savant» (fugue et contrepoint) aux côtés du «style galant» (entre autres les Quatuors à cordes en Sol majeur K. 387, en 1782; la Sonate pour piano en Fa majeur K. 533, en 1786; la Symphonie Jupiter K. 551, en 1788; La «Flûte enchantée» et le Requiem en ré mineur K. 626, les deux en 1791). Création à Vienne du Singspiel «L’Enlèvement au sérail». Composition de la Symphonie Haffner en Ré majeur K. 385. |
1738 | Messe en Ut mineur K. 427, Symphonie «Linz» en Ut majeur K. 425. |
1784 | Quatuor «La Chasse» en Si bémol majeur K. 458. |
1785 | Création de l’oratorio «Davide penitente» K. 469 à Vienne. Quatuor en Ut majeur K. 465 («Les dissonances»). |
1786 | Création de la comédie avec musique «Der Schauspieldirektor» (Le Directeur de théâtre) K. 486 dont Salieri triomphe avec son œuvre concurrente «Prima la musica e poi le parole». Création à Vienne de l’opera buffa «Les Noces de Figaro» dont les sections finales à l’action interminable constituent l’apogée de l’opéra bouffe. Symphonie «Prague» en Ré majeur K. 504. |
1787 | Sérénade en Sol majeur K. 525 (Une Petite musique de nuit). Il est nommé compositeur de chambre impérial et royal. Création à Prague du dramma giocoso «Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni» (Don Juan) dans lequel fusionnent l’opéra sérieux et l’opéra comique. |
1788 | Composition des grandes symphonies en Mi bémol majeur K. 543, en Sol mineur K. 550 et en Ut majeur (Jupiter) K. 551. Quintette pour clarinette en La majeur K. 581. |
1790 | Création à Vienne du dramma giocoso «Così fan tutte ossia La scuola degli amanti». |
1791 | Création à Prague de l’opera seria «La Clémence de Titus» et à Vienne du Singspiel «La Flûte enchantée». Concerto pour clarinette en La majeur K. 622. Le Requiem demeure inachevé. Il meurt le 5 décembre à Vienne. |
About the Authors
András Schiff (Réduction pour piano, Doigtés)
» Biography
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81476 München
Allemagne
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Bij de uitvoering vlecht Schiff door zijn eigen cadensen dan ook wel eens een citaat uit een opera en slaat daarmee een brug tussen concertzaal en theater. Zijn inbreng is van onschatbare waarde en opent verrassend nieuwe perspectieven op stukken die ons zo vertrouwd leken.
Pianowereld, 2007… these new editions exude friendliness to performers on modern instruments and can be recommended wholeheartedly …
International Piano, 2007Die Herausgeber Stephan Hörner, Norbert Gertsch und Ernst-Günter Heinemann garantieren eine genaue und doch kritische Wiedergabe der originalen Vorlagen, was in den Bemerkungen und den unbedingt lesenswerten Vorworten zum Ausdruck kommt.
Schweizer Musikzeitung, 2007Was ist nun das Besondere dieser Neuausgabe? Werfen wir einen Blick in das von Stephan Hörner herausgegebene Klavierkonzert G-Dur KV 453, das Mozart in einem seiner produktivsten Jahre – 1784 – für seine Schülerin Barbara von Ployer schrieb. Zunächst fällt einmal das gegenüber älteren Ausgaben aufgelockert und großzügiger dimensionierte Satzbild auf – András Schiff verzichtet in seinem Klavierauszug auf den Ehrgeiz, wirklich jeden Mittelstimmeneinsatz der zweiten Violine oder affirmative Hornrufe in den Klaviersatz zu übernehmen. Der Mut zur Lücke wirkt erfrischend und klärend – dieser Klavierauszug eignet sich tatsächlich zum Blattspiel und wirkt zugleich an keiner Stelle überladen. Schön auch, dass Angaben zur Instrumentierung im Klavierauszug nicht fehlen: Einen Bläserakkord spielt man auf dem Klavier eben anders als einen Streicherakkord.
Piano News, 2006Zum Mozartjahr erscheint im Münchner Henle-Verlag eine weitere hochwertige Veröffentlichung, die in keiner Bibliothek fehlen sollte.
Ensemble, 2006Pour la première fois ici, l’œuvre est publiée dans une édition critique prenant en compte sa forme originale.
Crescendo, 2006András Schiff verzorgde voor Henle niet alleen de vingerzetting, maar vervaardige opnieuw een uitstekende reductie van de orkestpartij die volledig recht doet aan het klankbeeld en de stemvoering en bovendien pianistisch in evenwicht is met de solopartij..
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