Wolfgang Amadeus Mozart
Divertimento K. 563 · Fragment K. Anh. 66
Bien des connaisseurs et amateurs comptent le Trio en Mi bémol majeur K. 563 de Mozart comme étant l’une de ses compositions les plus extraordinaires. Cette œuvre magistrale qualifiée de «Divertimento» dans le catalogue d’œuvres autographe de Mozart confronte l’éditeur Urtext à de grands défis. L’autographe est en effet perdu depuis toujours et l’on ne possède aucune autre source de premier plan. La source la plus fiable, quoiqu’à l’évidence imprécise, est la première édition parue deux mois après la mort de Mozart. De nombreuses éditions du XXe siècle ont malheureusement reproduit le texte musical de «l’ancienne édition intégrale» de Breitkopf & Härtel due au grand violoniste Joseph Joachim mais reposant sur des modèles fautifs et qui, de ce fait, est totalement corrompue. De même la «Nouvelle édition Mozart» n’est pas dépourvue de fautes. L’édition Henle suit pour l’essentiel la première édition, non sans avoir recours à de nombreuses interventions rectificatrices qui sont commentées dans l’apparat critique. En appendice à l’édition on trouvera le mouvement pour trio à cordes en Sol majeur K. Anh. 66 (562e) parvenu seulement de manière fragmentaire. Quel malheur que Mozart n’ait pas achevé cette tout aussi merveilleuse page – elle va toutefois un peu au-delà de l’exposition et convient ainsi parfaitement à un petit bis. Grâce à une mise en page soignée, comme par exemple divers dépliants et des pages blanches, les trois parties séparées offrent une parfaite fluidité de lecture et de jeu. L’édition de travail disponible séparément (HN 9625) propose la partition correspondant à ces parties séparées.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart est l’un des rares compositeurs à avoir produit des œuvres exemplaires dans tous les genres musicaux. Grâce à ses tournées de concerts entreprises de bonne heure il a recueilli de multiples et diverses impressions musicales (Londres, Mannheim, l’Italie, Paris) qu’il a assimilées au cours de sa jeunesse et qui ont contribué à forger son langage musical jusqu’à son accomplissement.
1756 | Né le 27 janvier à Salzbourg, fils du musicien Leopold Mozart, plus tard compositeur de la cour. Un enseignement très précoce de la musique, sous la férule de son père, à partir de 1761 et premières compositions à l’âge de 5 ans. |
1763–66 | Assez longues tournées de concerts dans diverses villes allemandes et à Paris, Londres, Amsterdam, en Suisse. Il compose ses premières sonates pour violon et piano K. 10-15, dédiées à la reine Charlotte, de même que les premières symphonies K. 16, 19, écrites à Londres, qui traduisent l’influence des œuvres de Johann Christian Bach et Karl Friedrich Abel (forme tripartite de la Sinfonia italienne). |
1767 | Création à Salzbourg du Singspiel sacré «Die Schuldigkeit des ersten Gebotes» («Le devoir du Premier commandement») K. 35 (composé avec Michael Haydn et Anton C. Adlgasser) et de l’Intermède «Apollon et Hyacinthe» K. 38. Voyage avec son père et sa sœur à Vienne. |
1768 | Création (peut-être) à Vienne, du Singspiel «Bastien et Bastienne» K. 50. Composition de ses premières messes. |
1769 | Représentation du dramma giocoso «La finta semplice» K. 51 à Salzbourg. |
1769–71 | Deux voyages en Italie; il rencontre entre autres Farinelli, P. Nardini et le père Martini; rencontre avec Hasse lors du second voyage. Création à Milan en 1770 et 1771 de l’opera seria «Mitridate, Re di Ponto» et de la festa teatrale «Ascanio in Alba». Composition de symphonies et du 1er Quatuor à cordes (1770, K. 80). |
1771 | Composition de l’oratorio «La Betulia liberata» K. 118 à Salzbourg et en Italie. |
1772 | Création de la Serenata drammatica «Il sogno di Scipione» K. 126 pour l’intronisation de l’archevêque de Salzbourg Hieronymus comte Colloredo. Mozart est engagé et appointé comme Konzertmeister de la chapelle de la cour de Salzbourg (dont il était membre gracieux depuis 1769). Troisième voyage en Italie avec son père, création à Milan du Dramma per musica «Lucio Silla» avec un bon succès. Le dernier voyage en Italie marque la fin de sa jeune phase d’appropriation: il s’est exercé dans tous les genres instrumentaux importants (symphonie, sonate, quatuor à cordes) et dans tous les genres courants de l’opéra (Singspiel, opera buffa, opera seria, festa teatrale). |
à partir de 1773 | Composition de quatuors à cordes (K. 168-173) sous l’influence de Haydn, de symphonies, divertimenti, sérénades. Sollicité par ses tâches de service, il se consacre plus intensément à la musique sacrée; plusieurs messes voient le jour. Il se lance dans la composition de concertos pour violon et pour piano. |
1775 | Création à Munich du dramma giocoso «La finta giardiniera» et de la Sérénade «Il Rè pastore». Sonates pour piano K. 279-284. |
1777 | Il quitte provisoirement son poste et entreprend, pour se faire connaître, un voyage avec sa mère à Munich, Mannheim et Paris. |
1778 | Composition de la Symphonie parisienne en Ré majeur (K. 297). Il assiste à Paris à la querelle entre Gluckistes et Piccinnistes. Édition de sonates pour violon. |
1779 | Il reprend son service à Salzbourg en tant qu’organiste de la cour. Messe du Couronnement en Ut majeur. |
1781 | Création à Munich de la tragédie lyrique «Idoménée» qui réalise une symbiose entre des éléments français et italiens. Voyage à Vienne. Après sa rupture avec l’archevêque de Salzbourg, il démissionne et déménage à Vienne où il gagne sa vie en tant que compositeur indépendant et par une activité de concerts et d’enseignement. Sa dernière grande période créatrice vient de commencer. |
1782 | Il apprend auprès du baron van Swieten à connaître les œuvres de Bach et de Händel; sur ce il arrange les fugues de Bach et introduit dans ses œuvres le «style savant» (fugue et contrepoint) aux côtés du «style galant» (entre autres les Quatuors à cordes en Sol majeur K. 387, en 1782; la Sonate pour piano en Fa majeur K. 533, en 1786; la Symphonie Jupiter K. 551, en 1788; La «Flûte enchantée» et le Requiem en ré mineur K. 626, les deux en 1791). Création à Vienne du Singspiel «L’Enlèvement au sérail». Composition de la Symphonie Haffner en Ré majeur K. 385. |
1738 | Messe en Ut mineur K. 427, Symphonie «Linz» en Ut majeur K. 425. |
1784 | Quatuor «La Chasse» en Si bémol majeur K. 458. |
1785 | Création de l’oratorio «Davide penitente» K. 469 à Vienne. Quatuor en Ut majeur K. 465 («Les dissonances»). |
1786 | Création de la comédie avec musique «Der Schauspieldirektor» (Le Directeur de théâtre) K. 486 dont Salieri triomphe avec son œuvre concurrente «Prima la musica e poi le parole». Création à Vienne de l’opera buffa «Les Noces de Figaro» dont les sections finales à l’action interminable constituent l’apogée de l’opéra bouffe. Symphonie «Prague» en Ré majeur K. 504. |
1787 | Sérénade en Sol majeur K. 525 (Une Petite musique de nuit). Il est nommé compositeur de chambre impérial et royal. Création à Prague du dramma giocoso «Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni» (Don Juan) dans lequel fusionnent l’opéra sérieux et l’opéra comique. |
1788 | Composition des grandes symphonies en Mi bémol majeur K. 543, en Sol mineur K. 550 et en Ut majeur (Jupiter) K. 551. Quintette pour clarinette en La majeur K. 581. |
1790 | Création à Vienne du dramma giocoso «Così fan tutte ossia La scuola degli amanti». |
1791 | Création à Prague de l’opera seria «La Clémence de Titus» et à Vienne du Singspiel «La Flûte enchantée». Concerto pour clarinette en La majeur K. 622. Le Requiem demeure inachevé. Il meurt le 5 décembre à Vienne. |
About the Authors
Wolf-Dieter Seiffert (Editeur)
Dr. Wolf-Dieter Seiffert, born in 1959 in Frankfurt/M., read musicology, modern German literature, and philosophy at the Ludwig-Maximilians-Universität in Munich. On a scholarship from the “Studienstiftung des Deutschen Volkes”, he did his doctorate in 1990 with a thesis on “Mozarts frühe Streichquartette” (Rudolf Bockholdt). That same year, Seiffert started work at G. Henle Publishers as an editor. Parallel to his work at the publisher, he completed a diploma in business studies at the St. Gallen University, KMU-HSG, financed by the Günter Henle Foundation. Seiffert became managing director of G. Henle Verlag in 2000.
Seiffert has edited numerous Urtext editions for G. Henle Publishers, predominantly on Mozart’s works.
Einmal mehr nimmt sich der Henle-Verlag der musikarchäologischen Aufgaben an und rekonstruiert und korrigiert fehlerhafte Tempoüberschriften und falsche Bindebögen. Diesmal beim Divertimento für Streichtrio, das oft als kammermusikalisches Juwel angesehen wird.
Schweizer Musikzeitung... bei dieser Ausgabe zahlreiche, teils gravierende Abweichungen von früheren Ausgaben (etwa der durch Hermann besorgten Edition bei Peters) in Sachen Artikulation und Dynamik zu vermerken sind, an denen nun kein Weg mehr vorbei führt, will man sich dem Werk ernsthaft nähern. ... Für die Spieler vielleicht relevanter als Quellenforschungskrimis dürften die Folgen sein: die "neuen" alten Striche machen viele Veränderungen erforderlich, die insgesamt zur sparsameren Verwendung des Bogens, zu luftigerem Strich zwingen - und vielleicht auch zu etwas rascheren Tempi. ... Großer Vorteil: Taktzahlen, vorbildlich übersichtliches Notenbild und sehr überlegte Wendestellen, für die man dankbar sein kann. Erwähnt werden muß außerdem der Fragmentsatz KV Anh. 66; ... ein reizvoller Blick auf einen unbekannten, unfertigen "Mozart" aus der Zeit um 1790/91.
Das LiebhaberorchesterUne partition qui fait partie de ses S.uvres de musique de chambre les plus accomplies. ... Cette partition fournit des commentaires détaillés de la genèse de ces 2 partitions.
Ecouter voir... Darum sollte Musikkritik unmißverständlich gute Ausgaben gut, mangelhafte aber schlecht nennen. Die Mozart-Ausgaben des Henle-Verlags, von denen hier eine Auswahl der jüngsten Produktion angezeigt wird, gehören allesamt zu den guten.Vom einstigen Lektor, dem inzwischen zum Verlagsleiter aufgestiegenen Wolf- Dieter Seiffert stammen die Editionen der beiden gewichtigsten Kammermusikwerke dieser Reihe, des Klavierquintetts KV 452 und des Divertimentos KV 563. Ersterer liegt das Autograph zugrunde, das in der Pariser Nationalbibliothek aufbewahrt wird, letztere folgt in Ermangelung einer mozartschen Eigenschrift dem postumen Erstdruck im Wiener Artaria-Verlag von 1792. Für die Gründlichkeit der investierten Quellenarbeit spricht im Falle des Quintetts die Einsicht, daß die alternative Schlußversion des Stücks, bislang (auch in der NMA) als von Mozart stammend angesehen, eine Fälschung darstellt (wer das Material im Original kennt, kann den Befund nur bestätigen). Dem Divertimento ist das Fragment eines G-Dur- Streichtrios beigegeben, an dem die Praxis zumindest das Vergnügen einer ausgearbeiteten Satzexposition finden mag, freilich auch die Enttäuschung eines unvermittelten Abbruchs nach wenigen Durchführungstakten erleben muß. Wer weniger an den Spielmaterialien und mehr an Partituren zum Studiengebrauch interessiert ist, der sollte beim Quintett und Divertimento (samt Fragment) zur jeweiligen Studien-Edition im vergrößerten Taschenformat greifen. Textidentisch mit den ,großen' Ausgaben, eröffnen die beiden Bände eine bequeme (und wohlfeile) Möglichkeit des eingehenden analytischen Studiums der Noten. ... Alle Ausgaben enthalten Vorworte mit knappen Abrissen der jeweiligen Entstehungs- und Überlieferungsgeschichte; bei den Kammermusikwerken sind außerdem Bemerkungen zur Textgestalt beigegeben. Fazit: Diese "taubenblauen Urtexte" sollten den Weg auf viele Notenpulte finden!
Acta Mozartianarecommandations
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