Antonín Dvorák
Humoresques op. 101
À l’été 1894, Antonín Dvorák interrompt son séjour aux Etats-Unis pour passer ses vacances d’été en Bohême, son pays natal. C’est durant ces semaines heureuses qu’il écrivit ses huit Humoresques pour piano, lesquelles ne sont pas «bohémiennes» pour autant, comme on aurait pu l’imaginer. Le compositeur avait d’ailleurs déjà esquissé une partie de la musique à New York, et il semble qu’il avait tout d’abord voulu composer une série d’écossaises. Il s’agit donc d’une musique d’inspiration internationale et de caractère tout à fait original. Elles sont toutes les huit de difficulté moyenne et permettent aux pianistes de tous âges de découvrir bien des choses nouvelles au-delà de la célèbre septième pièce. L’édition Urtext d’Henle s’appuie sur la première édition, soigneusement confrontée à l’autographe par les éditeurs.
Voir le Henle-Blog pour savoir plus sur cette édition.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Antonín Dvorák
Il est avec Smetana le compositeur tchèque le plus illustre du XIXe s. Il a contribué à la diffusion et la reconnaissance mondiales de la musique tchèque. Parmi ses quelque 200 œuvres qui s’étendent à tous les genres habituels, figurent 9 symphonies, 14 quatuors à cordes et 12 opéras.
1841 | Né le 8 septembre à Nelahozeves au bord de la Moldau, fils d’un boucher et aubergiste. |
1853 | Fréquente l’école secondaire à Zlonice; c’est là qu’il reçoit une éducation musicale complète auprès de Josef Toman et du cantor Antonín Liehmann ; puis formation à Kamnitz (1856-57). |
1857–59 | Études à l’école d’orgue à Prague. Jusqu’en 1871 il gagne sa vie en tant que professeur de musique, organiste et altiste. |
1861 | Quintette à cordes en La mineur op. 1, sa première œuvre. |
1862 | Poste d’altiste solo à l’orchestre du Théâtre Provisoire (entre autres sous la direction de Smetana). |
1873 | Percée avec la création à Prague de l’hymne patriotique «Les Héritiers de la Montagne blanche» op. 30. Emploi à l’école de musique privée de Prague. Plusieurs bourses d’État. |
1874–77 | Organiste à l’église Saint-Adalbert. |
à partir de 1876 | Les «Klänge aus Mähren» (Duos moraves) op. 20, 29, 32 et 38 (1876-77), «Rhapsodies slaves» op. 45 et la première série des «Danses slaves» op. 46 (les deux en 1878) remportent un grand succès. Sa renommée au-delà des frontières est croissante. |
1882 | Création de l’opéra «Dimitrij» dans la tradition du Grand Opéra. |
1884 | Première invitation en Angleterre. Huit autres suivront. |
1886 | Création de l’oratorio «Sainte Ludmilla» op. 71. |
1891 | Professeur de composition au conservatoire de Prague. |
1891–95 | Directeur du National Conservatory of Music à New York. |
1893 | Création à New York de la Symphonie du Nouveau Monde n° 9 op. 95 (traits de folklore américain, procédé cyclique). |
1901 | Création à Prague de «Rusalka», son opéra le plus célèbre. |
1904 | Exécution à Prague de son dernier opéra «Armida». Il meurt le 1er mai à Prague. |
Man kann es sich fast schon denken, dass Dvoráks "Humoresken" jener Klavierzyklus ist, dem auch die berühmte Humoreske entstammt. Aber vielleicht sollte man sich ja doch mal die anderen sieben Humoresken anschauen, die ein ziemlich kärgliches Schattendasein führen und nur darauf warten, wiederentdeckt zu werden. Die frisch aufgelegte Henle-Ausgabe des Zyklus ist dafür bestens geeignet.
Piano News, 2018Excellent Urtext de Christian Schaper et Ulrich Scheideler chez Henle.
La Lettre du Musicien, 2018recommandations
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