Wolfgang Amadeus Mozart
Mouvements séparés pour violon et orchestre K. 261, K. 269 et K. 373
Depuis quelque temps, Henle publie deux fois par an les Oeuvres de Mozart pour violon et orchestre (réduction pour piano en Urtext). Maintenant, c’est le tour des trois mouvements séparés. De purs joyaux de la littérature violonistique, trop connus pour qu’il faille les recommander spécialement ici. La partie soliste, « Urtext » authentique, est enrichie de cadences, d’entrées, de doigtés et de coups d’archet ; la réduction pour piano, d’une très belle sonorité, est facile à jouer. On peut dire aussi, pour parler comme le violoniste Mozart : « ça coule comme de l’huile ».
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart est l’un des rares compositeurs à avoir produit des œuvres exemplaires dans tous les genres musicaux. Grâce à ses tournées de concerts entreprises de bonne heure il a recueilli de multiples et diverses impressions musicales (Londres, Mannheim, l’Italie, Paris) qu’il a assimilées au cours de sa jeunesse et qui ont contribué à forger son langage musical jusqu’à son accomplissement.
1756 | Né le 27 janvier à Salzbourg, fils du musicien Leopold Mozart, plus tard compositeur de la cour. Un enseignement très précoce de la musique, sous la férule de son père, à partir de 1761 et premières compositions à l’âge de 5 ans. |
1763–66 | Assez longues tournées de concerts dans diverses villes allemandes et à Paris, Londres, Amsterdam, en Suisse. Il compose ses premières sonates pour violon et piano K. 10-15, dédiées à la reine Charlotte, de même que les premières symphonies K. 16, 19, écrites à Londres, qui traduisent l’influence des œuvres de Johann Christian Bach et Karl Friedrich Abel (forme tripartite de la Sinfonia italienne). |
1767 | Création à Salzbourg du Singspiel sacré «Die Schuldigkeit des ersten Gebotes» («Le devoir du Premier commandement») K. 35 (composé avec Michael Haydn et Anton C. Adlgasser) et de l’Intermède «Apollon et Hyacinthe» K. 38. Voyage avec son père et sa sœur à Vienne. |
1768 | Création (peut-être) à Vienne, du Singspiel «Bastien et Bastienne» K. 50. Composition de ses premières messes. |
1769 | Représentation du dramma giocoso «La finta semplice» K. 51 à Salzbourg. |
1769–71 | Deux voyages en Italie; il rencontre entre autres Farinelli, P. Nardini et le père Martini; rencontre avec Hasse lors du second voyage. Création à Milan en 1770 et 1771 de l’opera seria «Mitridate, Re di Ponto» et de la festa teatrale «Ascanio in Alba». Composition de symphonies et du 1er Quatuor à cordes (1770, K. 80). |
1771 | Composition de l’oratorio «La Betulia liberata» K. 118 à Salzbourg et en Italie. |
1772 | Création de la Serenata drammatica «Il sogno di Scipione» K. 126 pour l’intronisation de l’archevêque de Salzbourg Hieronymus comte Colloredo. Mozart est engagé et appointé comme Konzertmeister de la chapelle de la cour de Salzbourg (dont il était membre gracieux depuis 1769). Troisième voyage en Italie avec son père, création à Milan du Dramma per musica «Lucio Silla» avec un bon succès. Le dernier voyage en Italie marque la fin de sa jeune phase d’appropriation: il s’est exercé dans tous les genres instrumentaux importants (symphonie, sonate, quatuor à cordes) et dans tous les genres courants de l’opéra (Singspiel, opera buffa, opera seria, festa teatrale). |
à partir de 1773 | Composition de quatuors à cordes (K. 168-173) sous l’influence de Haydn, de symphonies, divertimenti, sérénades. Sollicité par ses tâches de service, il se consacre plus intensément à la musique sacrée; plusieurs messes voient le jour. Il se lance dans la composition de concertos pour violon et pour piano. |
1775 | Création à Munich du dramma giocoso «La finta giardiniera» et de la Sérénade «Il Rè pastore». Sonates pour piano K. 279-284. |
1777 | Il quitte provisoirement son poste et entreprend, pour se faire connaître, un voyage avec sa mère à Munich, Mannheim et Paris. |
1778 | Composition de la Symphonie parisienne en Ré majeur (K. 297). Il assiste à Paris à la querelle entre Gluckistes et Piccinnistes. Édition de sonates pour violon. |
1779 | Il reprend son service à Salzbourg en tant qu’organiste de la cour. Messe du Couronnement en Ut majeur. |
1781 | Création à Munich de la tragédie lyrique «Idoménée» qui réalise une symbiose entre des éléments français et italiens. Voyage à Vienne. Après sa rupture avec l’archevêque de Salzbourg, il démissionne et déménage à Vienne où il gagne sa vie en tant que compositeur indépendant et par une activité de concerts et d’enseignement. Sa dernière grande période créatrice vient de commencer. |
1782 | Il apprend auprès du baron van Swieten à connaître les œuvres de Bach et de Händel; sur ce il arrange les fugues de Bach et introduit dans ses œuvres le «style savant» (fugue et contrepoint) aux côtés du «style galant» (entre autres les Quatuors à cordes en Sol majeur K. 387, en 1782; la Sonate pour piano en Fa majeur K. 533, en 1786; la Symphonie Jupiter K. 551, en 1788; La «Flûte enchantée» et le Requiem en ré mineur K. 626, les deux en 1791). Création à Vienne du Singspiel «L’Enlèvement au sérail». Composition de la Symphonie Haffner en Ré majeur K. 385. |
1738 | Messe en Ut mineur K. 427, Symphonie «Linz» en Ut majeur K. 425. |
1784 | Quatuor «La Chasse» en Si bémol majeur K. 458. |
1785 | Création de l’oratorio «Davide penitente» K. 469 à Vienne. Quatuor en Ut majeur K. 465 («Les dissonances»). |
1786 | Création de la comédie avec musique «Der Schauspieldirektor» (Le Directeur de théâtre) K. 486 dont Salieri triomphe avec son œuvre concurrente «Prima la musica e poi le parole». Création à Vienne de l’opera buffa «Les Noces de Figaro» dont les sections finales à l’action interminable constituent l’apogée de l’opéra bouffe. Symphonie «Prague» en Ré majeur K. 504. |
1787 | Sérénade en Sol majeur K. 525 (Une Petite musique de nuit). Il est nommé compositeur de chambre impérial et royal. Création à Prague du dramma giocoso «Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni» (Don Juan) dans lequel fusionnent l’opéra sérieux et l’opéra comique. |
1788 | Composition des grandes symphonies en Mi bémol majeur K. 543, en Sol mineur K. 550 et en Ut majeur (Jupiter) K. 551. Quintette pour clarinette en La majeur K. 581. |
1790 | Création à Vienne du dramma giocoso «Così fan tutte ossia La scuola degli amanti». |
1791 | Création à Prague de l’opera seria «La Clémence de Titus» et à Vienne du Singspiel «La Flûte enchantée». Concerto pour clarinette en La majeur K. 622. Le Requiem demeure inachevé. Il meurt le 5 décembre à Vienne. |
About the Authors
Wolf-Dieter Seiffert (Editeur)
Dr. Wolf-Dieter Seiffert, born in 1959 in Frankfurt/M., read musicology, modern German literature, and philosophy at the Ludwig-Maximilians-Universität in Munich. On a scholarship from the “Studienstiftung des Deutschen Volkes”, he did his doctorate in 1990 with a thesis on “Mozarts frühe Streichquartette” (Rudolf Bockholdt). That same year, Seiffert started work at G. Henle Publishers as an editor. Parallel to his work at the publisher, he completed a diploma in business studies at the St. Gallen University, KMU-HSG, financed by the Günter Henle Foundation. Seiffert became managing director of G. Henle Verlag in 2000.
Seiffert has edited numerous Urtext editions for G. Henle Publishers, predominantly on Mozart’s works.
Kurt Guntner (Doigtés violon, Cadences)
Prof. Kurt Guntner was born in Munich on Mozart’s 183rd birthday. He studied the violin with Ludwig Ackermann, Max Rostal and Henryk Szeryng. At the age of 18, he made his solo debut in the Kongreßsaal at the German Museum in Munich, performing Beethoven’s Violin Concerto with the Munich Philharmonic Orchestra. At the age of 22 he was appointed first concertmaster with the Bavarian State Orchestra. After 10 eventful years at the Bavarian State Opera with conductors such as Ferenc Fricsay, Joseph Keilberth and Hans Knappertsbusch, Rudolf Kempe invited him to become the first concertmaster with the Munich Philharmonic Orchestra, giving him the opportunity to perform the violin solo in many of the great violin concertos.
Of particular appeal were the BR’s invitations to perform and record great violin concertos that were seldom played, including those by Casella, Schillings, Szymanowsky. Kurt Eichhorn initiated this series– Jan Koetsier, Marek Janowski and others conducted other concertos. Kurt Guntner was also first concertmaster with the Bayreuth Festival Orchestra for many years, and played with the Munich Bach Orchestra under Karl Richter, in the Association of Soloists in The Bach Week in Ansbach and with the Münchner Bachsolisten. In 1972 he founded the internationally acclaimed ODEON-TRIO, together with the cellist Angelica May and the pianist Leonard Hokanson, touring all over the world with them for 25 years. In 1976 Guntner was called to the tenured chair of violin at Munich’s Hochschule für Musik und Theater, teaching students from around the world for 28 years.
He made numerous recordings for radio, television, record and CD. Karl Schumann described Guntner’s broad musical personality thus: “Kurt Guntner is a practical orchestral musician, soloist, chamber musician and educator in one person”.
In 1997 Kurt Guntner was awarded the order of merit (first class) of the Federal Republic of Germany.
Kurt Guntner died on 9 January 2015 in Munich.
He was closely associated with G. Henle Publishers for several decades. Since the end of the 1980s he had produced numerous Urtext editions of works for violin for the publishing house, sharing pedagogically polished bowings and fingerings for different works including violin concertos by Bach, Haydn, Mozart, Bruch and Tchaikovsky, as well as numerous other editions.
The present edition of these works in piano reduction under the careful editorship of Wolf-Dieter Seiffert complements Henle’s earlier publication of the five concertos. … Seiffert provides a detailed and helpful preface to his edition, where, in addition to establishing editorial procedures, he reviews with clarity and logic the situation with regard to source material and compositional background. … The musical text itself is clear and readable. Seiffert takes great care to remain faithful to his sources. For example, his attention to details of articulation leads him to retain the distinction that Mozart makes between dots and strokes. … Perhaps because they remain single-movement torsos not yet successfully reunited with their intended host compositions, these works have not found the same favour with performers as have Mozart’s other compositions for solo violin. It is to be hoped that offering them in a keyboard reduction will provide greater accessibility to a larger performing audience and encourage the performances they deserve.
Eighteenth-Century Music, 2005As youthful works of great charm as well as fine craftsmanship, they reflect Mozart’s love and understanding for the violin, which he himself played brilliantly. This latest edition by Henle contains the three single-movement works that are perhaps less well known but equally beautiful.
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