Gabriel Fauré
Nocturne n° 6 en Ré bémol majeur op. 63
Les treize Nocturnes représentent le groupe le plus important de pièces de caractère pour piano dans l’œuvre de Fauré. Si le terme «nocturne» renvoie traditionnellement à John Field et Frédéric Chopin, le compositeur français transforme le genre à sa manière: pas de scènes nocturnes rêveuses mais des compositions scintillantes, minutieusement élaborées, oscillant entre lyrisme élégant et dramatisme passionné. C’est en 1894, durant un séjour estival dans la maison de ses beaux-parents, que Fauré écrit son sixième Nocturne, de loin le plus marquant et le plus connu de la série avec ses forts contrastes de tempo, de métrique et d’harmonie. Après l’avoir achevé, le compositeur note dans une lettre: «La musique moderne de piano un peu intéressante est rarissime» –manifestement une raison suffisante à ses yeux pour enrichir le répertoire du Nocturne op. 63.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Gabriel Fauré
Représentant majeur de la musique française autour de 1900. Son œuvre se concentre – par-delà divers genres – autour de la mélodie, la musique pour piano (Nocturnes, Barcarolles, Impromptus, Valse-Caprice) et la musique de chambre.
1845 | Né le 12 mai à Pamiers (Ariège), fils d’un instituteur. |
1854–65 | Fréquente l’École de musique classique et religieuse (fondée par L. Niedermeyer) où sont formés les musiciens d’église ; élève de Saint-Saëns (à partir de 1861). |
1866–70 | Organiste à l’église Saint-Sauveur de Rennes. |
1871 | Après divers postes d’organiste à Paris, il devient organiste-assistant à Saint-Sulpice aux côtés de Saint-Saëns. Il fait partie des fondateurs de la Société nationale de musique. Ses œuvres sont exécutées lors des concerts de cette Société. |
1874 | Création de sa «Suite d’orchestre» en Fa majeur («Symphonie n° 1»), une compilation de pièces existantes. |
1875/76 | Sonate pour violon n° 1 en La majeur op. 13. |
1876–79 | Quatuor avec piano n° 1 en Ut mineur op. 15. |
1877 | Maître de chapelle à la Madeleine de Paris. |
1876/78 | Création de la composition pour chœur «Les Djinns» op. 12. |
à partir de 1879 | Assiste à des exécutions d’œuvres de Wagner, se distancie de Wagner au plan de la composition. |
1885 | Création de la 2e Symphonie en Ré mineur, plus tard détruite. |
1887/88 | Requiem op. 48. |
1891 | «Cinq Mélodies ‘de Venise’» op. 58 sur des textes de Verlaine. |
1892–94 | «La bonne chanson» op. 61 sur des textes de Verlaine. |
1896 | Succède à Dubois à la Madeleine. Obtient une classe de composition au Conservatoire. |
1900 | Création de la Tragédie lyrique «Prométhée» op. 82. |
1905–20 | Directeur du Conservatoire. |
1909 | Président de la Société musicale indépendante. |
1913 | Création à Monte-Carlo de l’opéra «Pénélope». |
1919 | Cycle de mélodies «Mirages» op. 113 avec de nettes caractéristiques de son style moderne tardif. |
1924 | Meurt le 4 novembre à Paris. |
About the Authors
Rolf Koenen (Doigtés)
As a pupil, Prof. Rolf Koenen, born in 1946 in Duisburg, had already had contact with Ewald Zimmermann, the first editor at the young publishing house. He studied the piano at the Folkwangschule in Essen with Detlef Kraus, with Ludwig Hoffmann in Munich and with Maria Tipo in Florence.
He gave concerts in a permanent duo partnership with Hansjörg Schellenberger, who was later to become the solo oboe player with the Berlin Philharmonic, and made several recordings with the Deutsche Grammophon-Gesellschaft, with Denon and Sony. Other chamber music partners included András Adorján, Stefan Dohr, Wolfgang Schulz, Claes H. Ahnsjö. Following a teaching position in Munich, Rolf Koenen was appointed as a professor at the Berlin University of the Arts in 1982.
recommandations
autogenerated_cross_selling
Autres éditions de ce titre
Autres éditions de ce titre