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3 Sonates pour piano (Sonates "du prince électeur") WoO 47
Sonate pour piano (Sonate "du prince électeur") Mi bémol majeur WoO 47,1
6 moyen
Sonate pour piano (Sonate "du prince électeur") fa mineur WoO 47,2
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6 moyen
Rondo Ut majeur WoO 48
4 moyen
Rondo La majeur WoO 49
6 moyen
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CONCERNANT LE COMPOSITEUR

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Ludwig van Beethoven

Aucun autre compositeur que Beethoven n’a exercé une influence aussi profonde et durable sur les générations suivantes et ce jusqu’à nos jours. Sa musique instrumentale, en particulier ses symphonies, ont servi de modèle aux œuvres symphoniques du XIXe siècle. tout entier. L’extraordinaire exigence de sa musique et sa relative indépendance en tant qu’artiste libre ont fait de lui, de manière emblématique, le plus grand compositeur de tous les temps.

1770Baptisé le 17 décembre 1770 à Bonn, donc vraisemblablement né le 16 décembre, fils de Johann van Beethoven, ténor à la chapelle du Prince-électeur. Premières leçons de musique auprès du père.
1778Première audition publique.
Vers 1780Études musicales auprès de Christian Gottlob Neefe, vice-organiste de la Cour, qui le présente en 1783 dans le «Magazin der Musik» de Cramer comme un second Mozart.
1782Rencontre de la famille Breuning, où s’éveille son intérêt pour la littérature. Première publication : Variations pour piano en Ut mineur sur une marche de Dressler WoO 63.
1783Claveciniste à la chapelle de la Cour; 1784 assistant de l’organiste de la Cour.
1787Voyage à Vienne. C’est là qu’il rencontre très vraisemblablement Mozart qui lui donne probablement quelques leçons. Peu de temps après il doit retourner chez sa mère atteinte de tuberculose.
1792Retour à Vienne où il demeure jusqu’à la fin de sa vie. Le comte von Waldstein l’accompagne avec ce mot célèbre: «Par une incessante assiduité recevez l’esprit de Mozart des mains de Haydn». À Vienne il se forme auprès de Haydn, Albrechtsberger, Schuppanzigh et Salieri. En tant qu’élève de Joseph Haydn il trouve une extraordinaire reconnaissance auprès de la noblesse viennoise qui le soutient. Les maisons d’édition sont avides de ses compositions: musique de chambre et sonates composées à Bonn et au cours des premières années viennoises sont publiées. Ses premières œuvres parues à Vienne (parmi lesquelles les Sonates pour piano op. 2) portent déjà la marque caractéristique de son style, à savoir cet élan impétueux et cet esprit de système.
1796Tournée de concerts à Prague, Berlin, Leipzig et Dresde qui consolide sa renommée.
1798Sonate pour piano en Ut mineur «Pathétique» op. 13.
1798–1800Quatuors à cordes op. 18.
1799/18001re Symphonie en Ut majeur op. 21.
1795–18001er Concerto pour piano en Ut majeur op. 15.
1800–01Sonates pour piano op. 27 «quasi una fantasia» parmi lesquelles la Sonate au Clair de lune op. 27/2.
1801Composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 36 (jusqu’en 1802). Publication du 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 19.
1801/02Crise provoquée par un début de troubles de l’audition et documentée par le «Testament de Heiligenstadt». Il décide après cela d’ouvrir, selon ses propres déclarations, une «nouvelle voie» dont témoignent tout particulièrement les Sonates pour piano op. 31 (parmi lesquelles la «Tempête»), les Variations pour piano op. 34 et 35 et la 3e Symphonie en Mi bémol majeur «Eroica» op. 55: elles se caractérisent par un esprit de système encore plus élaboré, mais aussi par le recours à des techniques baroques et à des modèles empruntés à d’autres genres.
1803–10/12Intense activité; c’est la période dite «héroïque» de Beethoven. Composition de six symphonies, de la 3e à la 8e (op. 55, 60, 67, 68, 92, 93), des 3e, 4e et 5e Concertos pour piano (op. 37, 58, 73), du Concerto pour violon en Ré majeur op. 61, du Triple concerto op. 56, des quatuors à cordes (Quatuors Razumowsky op. 59, Quatuor «Les Harpes» en Mi bémol majeur op. 74, Quatuor à cordes en Fa mineur «Serioso» op. 95), des trios avec piano (en autres le «Trio des Esprits»), des sonates pour piano (dont la Sonate Waldstein en Ut majeur op. 53, l’Appassionata en Fa mineur op. 57 et «Les Adieux» en Mi bémol majeur op. 81a), des mélodies (parmi lesquelles «An die Hoffnung» op. 32), de la Messe en Ut majeur (op. 86) et de l’opéra «Fidelio» (op. 72, 1re version 1804/05).
1808/09Beethoven refuse le poste de premier maître de chapelle à la cour de Cassel étant donné que ses mécènes, l’Archiduc Rodolphe, le prince Kinsky et le prince Lobkowitz lui offrent un revenu annuel équivalent.
1811/12Cures thermales à Teplitz où il rencontre Goethe. 1812 lettre à l’«immortelle Bien-aimée» dont l’identité (Antonie Brentano ou Josephine Deym) demeure encore incertaine.
1814Sonate pour piano en Mi mineur op. 90, 3e version de l’opéra «Fidelio». Concert au succès extraordinaire avec les 7e et 8e Symphonies. Crise financière néanmoins, due à la dévaluation et à l’absence du salaire annuel de Kinsky et Lobkowitz.
1815Mort du frère Caspar Carl et début de longues années de conflits au sujet de la tutelle de son neveu Karl.
1816Cycle de mélodies «À la bien-aimée lointaine» op. 98, Sonate pour piano en La majeur op. 101.
1817–18Sonate «Hammerklavier» en Si bémol majeur op. 106.
1818En raison d’une surdité croissante Beethoven commence à tenir des carnets de conversation.
1819–23Missa solemnis op. 123.
1819/23Variations Diabelli op. 120.
1820Sonate pour piano en Mi majeur op. 109 qui inaugure l’œuvre tardive et transfigurée qui se caractérise par un éclatement des formes, des oppositions de registres extrêmes, un langage harmonique exacerbé et une tendance renforcée en faveur des formes contrapuntiques comme la fugue; la monumentalité de la 9e Symphonie s’oppose au penchant pour l‘ésotérisme qui s’affirme dans la musique de chambre.
1821/22Sonates pour piano en La bémol majeur op. 110 (mouvement final en forme de fugue) et en Ut mineur op. 111 (réduite à deux mouvements).
1822–26Quatuors à cordes op. 127, 130, 131, 132, 135 et Grande Fugue op. 133 qui constituait initialement le mouvement final de l’op. 130.
1823/24Achèvement de la 9e Symphonie en Ré mineur op. 125 qui, pour la première fois dans l’histoire du genre, inclut des parties vocales («Ode à la Joie» de Schiller). Elle devient la symphonie la plus célèbre et la plus souvent jouée.
1827Décès le 26 mars à Vienne.

© 2003, 2010 Philipp Reclam jun. GmbH & Co. KG, Stuttgart

About the Authors

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Walther Lampe (Doigtés)

Prof. Walther Lampe, born in 1872 in Leipzig, died in 1964 in Munich, studied the piano with Clara Schumann at the Hoch’schen Konservatorium in Frankfurt, as well as music theory and composition. He concluded his studies in Berlin, where he was a student of Herzogenberg and Humperdinck.

He first appeared as a concert pianist, but in 1920 was appointed as a professor and head of a class at the Münchener Akademie der Tonkunst. After Lampe was given emeritus status in 1937, he took on a piano class at the Mozarteum in Salzburg. Günter Henle, who grew up in Munich, was a private pupil of Lampe’s, from the age of 15 (in 1914). In his autobiography he wrote of his piano teacher in the following glowing terms:

“The years in which Walther Lampe, the renowned pianist and Head of piano master-classes in Munich and Salzburg, instructed me in the higher mysteries of piano playing, are amongst the most treasured memories of my youth. […] Lampe, himself an excellent concert pianist, had the reputation of being one of the leading teachers. Due to his practical experience of many decades he was able to pass on his great knowledge and skill both in words and through his own playing in a highly inspiring and supportive manner. His interpretations of Mozart were positively divine. […] I remain indebted to him for his great artistic suggestions and his friendship, which he shared with me over decades.”

During the first few years of World War II, Günter Henle looked up his old teacher and friend in Munich several times to play music with him. It was self-evident for Günter Henle to inform Walther Lampe of his plans to set up his music publishing house shortly after the end of the war, asking him for his help and advice. Lampe was very actively involved in the first editions: almost all of the Urtext editions published in the early years were supervised intensively by Lampe, a fact which is attested by the comprehensive correspondence in the archives of G. Henle Publishers. And Lampe also contributed his own fingerings to almost all of these editions. It is a very impressive list of titles, which even today still form part of G. Henle Publishers’ core repertoire.

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