Franz Liszt
«Quand les dernières étoiles pâlissent» Lied pour voix et piano op. post.
La Bayerische Staatsbibliothek de Munich a fait une découverte exceptionnelle en 2007, qui constitue littéralement une petite sensation: il a été mis au jour en effet un lied de Liszt, jusque-là inconnu, pour voix (soprano) et piano, mis par écrit par le compositeur lui-même. La composition, du meilleur Liszt, date de 1843 et est dédiée au baron munichois Franz von Pocci. C’était là une raison amplement suffisante pour les Éditions Henle de présenter ce manuscrit sous la forme d’un fac-similé d’excellente qualité, offrant qui plus est la transcription de la musique dans un texte moderne ainsi que des informations détaillées sur les circonstances fascinantes de la genèse de l’œuvre. Un pur régal pour celui qui connaît et aime Franz Liszt.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Franz Liszt
Le célèbre virtuose du piano du XIXe s. est considéré comme l’une des figures d’artiste et de compositeur les plus influentes de ce que l’on appelle la Nouvelle École allemande (avec Berlioz et Wagner). Son immense œuvre musicale comprend au premier plan des œuvres pour piano seul, parmi lesquelles de nombreuses transcriptions; il développe en outre le poème dit symphonique. Ses œuvres chorales sacrées et profanes ainsi que ses mélodies sont tout aussi importantes.
1811 | Né le 22 octobre à Doborján (auj. Raiding en Autriche), fils d’un fonctionnaire au service du prince Esterházy. Premiers cours de piano auprès de son père, premiers essais de composition, première audition publique à l’âge de 9 ans. |
1822 | La famille s’installe à Vienne. Suit les cours de Carl Czerny et d’Antonio Salieri. |
1823 | La famille s’installe à Paris. Cours de composition chez Ferdinando Paër et Antonín Reicha (1826). Se produit dans des salons, concerts. |
1824–27 | Tournées de concert en France, en Angleterre et en Suisse. Composition de paraphrases d’opéras pour piano. |
1830 | Rencontre avec Berlioz, lectures et études. Il devient l’un des pianistes et professeurs de piano les plus appréciés de la société parisienne. |
1835 | Il s’installe en Suisse avec la comtesse Marie d’Agoult. C’est là que naît Blandine-Rachel leur premier enfant. Par ailleurs, il continue à donner des concerts à Paris. |
à partir de 1839 | Incessantes tournées de concert à travers toute l’Europe. |
à partir de 1847 | Poèmes symphoniques, entre autres n° 2 «Tasso: lamento e trionfo», n° 1 «Ce qu‘on entend sur la montagne», «Faust-Symphonie», «Dante-Symphonie» ainsi que «La Bataille des Huns» [n° 11]. |
1848–61 | Maître de chapelle à Weimar; il s’engage pour la musique «progressiste» (Wagner, Schumann, Berlioz). |
1857–62 | Oratorio «La Légende de sainte Élisabeth». |
1861–68 | Séjour à Rome. |
1865 | Reçoit les Ordres mineurs. |
1866–72 | Oratorio «Christus». |
1871 | |
Nommé conseiller à la cour de Hongrie; il vit à Rome, Weimar et Budapest. | 1886 |
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