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CONTENU/DÉTAILS

Quatuor à cordes Mi bémol majeur op. 127
Anhang: Allegretto pour quatuor à cordes si mineur WoO 210

CONCERNANT LE COMPOSITEUR

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Ludwig van Beethoven

Aucun autre compositeur que Beethoven n’a exercé une influence aussi profonde et durable sur les générations suivantes et ce jusqu’à nos jours. Sa musique instrumentale, en particulier ses symphonies, ont servi de modèle aux œuvres symphoniques du XIXe siècle. tout entier. L’extraordinaire exigence de sa musique et sa relative indépendance en tant qu’artiste libre ont fait de lui, de manière emblématique, le plus grand compositeur de tous les temps.

1770Baptisé le 17 décembre 1770 à Bonn, donc vraisemblablement né le 16 décembre, fils de Johann van Beethoven, ténor à la chapelle du Prince-électeur. Premières leçons de musique auprès du père.
1778Première audition publique.
Vers 1780Études musicales auprès de Christian Gottlob Neefe, vice-organiste de la Cour, qui le présente en 1783 dans le «Magazin der Musik» de Cramer comme un second Mozart.
1782Rencontre de la famille Breuning, où s’éveille son intérêt pour la littérature. Première publication : Variations pour piano en Ut mineur sur une marche de Dressler WoO 63.
1783Claveciniste à la chapelle de la Cour; 1784 assistant de l’organiste de la Cour.
1787Voyage à Vienne. C’est là qu’il rencontre très vraisemblablement Mozart qui lui donne probablement quelques leçons. Peu de temps après il doit retourner chez sa mère atteinte de tuberculose.
1792Retour à Vienne où il demeure jusqu’à la fin de sa vie. Le comte von Waldstein l’accompagne avec ce mot célèbre: «Par une incessante assiduité recevez l’esprit de Mozart des mains de Haydn». À Vienne il se forme auprès de Haydn, Albrechtsberger, Schuppanzigh et Salieri. En tant qu’élève de Joseph Haydn il trouve une extraordinaire reconnaissance auprès de la noblesse viennoise qui le soutient. Les maisons d’édition sont avides de ses compositions: musique de chambre et sonates composées à Bonn et au cours des premières années viennoises sont publiées. Ses premières œuvres parues à Vienne (parmi lesquelles les Sonates pour piano op. 2) portent déjà la marque caractéristique de son style, à savoir cet élan impétueux et cet esprit de système.
1796Tournée de concerts à Prague, Berlin, Leipzig et Dresde qui consolide sa renommée.
1798Sonate pour piano en Ut mineur «Pathétique» op. 13.
1798–1800Quatuors à cordes op. 18.
1799/18001re Symphonie en Ut majeur op. 21.
1795–18001er Concerto pour piano en Ut majeur op. 15.
1800–01Sonates pour piano op. 27 «quasi una fantasia» parmi lesquelles la Sonate au Clair de lune op. 27/2.
1801Composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 36 (jusqu’en 1802). Publication du 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 19.
1801/02Crise provoquée par un début de troubles de l’audition et documentée par le «Testament de Heiligenstadt». Il décide après cela d’ouvrir, selon ses propres déclarations, une «nouvelle voie» dont témoignent tout particulièrement les Sonates pour piano op. 31 (parmi lesquelles la «Tempête»), les Variations pour piano op. 34 et 35 et la 3e Symphonie en Mi bémol majeur «Eroica» op. 55: elles se caractérisent par un esprit de système encore plus élaboré, mais aussi par le recours à des techniques baroques et à des modèles empruntés à d’autres genres.
1803–10/12Intense activité; c’est la période dite «héroïque» de Beethoven. Composition de six symphonies, de la 3e à la 8e (op. 55, 60, 67, 68, 92, 93), des 3e, 4e et 5e Concertos pour piano (op. 37, 58, 73), du Concerto pour violon en Ré majeur op. 61, du Triple concerto op. 56, des quatuors à cordes (Quatuors Razumowsky op. 59, Quatuor «Les Harpes» en Mi bémol majeur op. 74, Quatuor à cordes en Fa mineur «Serioso» op. 95), des trios avec piano (en autres le «Trio des Esprits»), des sonates pour piano (dont la Sonate Waldstein en Ut majeur op. 53, l’Appassionata en Fa mineur op. 57 et «Les Adieux» en Mi bémol majeur op. 81a), des mélodies (parmi lesquelles «An die Hoffnung» op. 32), de la Messe en Ut majeur (op. 86) et de l’opéra «Fidelio» (op. 72, 1re version 1804/05).
1808/09Beethoven refuse le poste de premier maître de chapelle à la cour de Cassel étant donné que ses mécènes, l’Archiduc Rodolphe, le prince Kinsky et le prince Lobkowitz lui offrent un revenu annuel équivalent.
1811/12Cures thermales à Teplitz où il rencontre Goethe. 1812 lettre à l’«immortelle Bien-aimée» dont l’identité (Antonie Brentano ou Josephine Deym) demeure encore incertaine.
1814Sonate pour piano en Mi mineur op. 90, 3e version de l’opéra «Fidelio». Concert au succès extraordinaire avec les 7e et 8e Symphonies. Crise financière néanmoins, due à la dévaluation et à l’absence du salaire annuel de Kinsky et Lobkowitz.
1815Mort du frère Caspar Carl et début de longues années de conflits au sujet de la tutelle de son neveu Karl.
1816Cycle de mélodies «À la bien-aimée lointaine» op. 98, Sonate pour piano en La majeur op. 101.
1817–18Sonate «Hammerklavier» en Si bémol majeur op. 106.
1818En raison d’une surdité croissante Beethoven commence à tenir des carnets de conversation.
1819–23Missa solemnis op. 123.
1819/23Variations Diabelli op. 120.
1820Sonate pour piano en Mi majeur op. 109 qui inaugure l’œuvre tardive et transfigurée qui se caractérise par un éclatement des formes, des oppositions de registres extrêmes, un langage harmonique exacerbé et une tendance renforcée en faveur des formes contrapuntiques comme la fugue; la monumentalité de la 9e Symphonie s’oppose au penchant pour l‘ésotérisme qui s’affirme dans la musique de chambre.
1821/22Sonates pour piano en La bémol majeur op. 110 (mouvement final en forme de fugue) et en Ut mineur op. 111 (réduite à deux mouvements).
1822–26Quatuors à cordes op. 127, 130, 131, 132, 135 et Grande Fugue op. 133 qui constituait initialement le mouvement final de l’op. 130.
1823/24Achèvement de la 9e Symphonie en Ré mineur op. 125 qui, pour la première fois dans l’histoire du genre, inclut des parties vocales («Ode à la Joie» de Schiller). Elle devient la symphonie la plus célèbre et la plus souvent jouée.
1827Décès le 26 mars à Vienne.

© 2003, 2010 Philipp Reclam jun. GmbH & Co. KG, Stuttgart

About the Authors

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Emil Platen (Editeur)

Prof. Dr. Emil Platen, born in 1925 in Düsseldorf, did his school-leaving certificate in April 1946 after have done fatigue duty and military service in the Navy. He began studying musicology at the University of Cologne for two semesters, before changing to viola, composition (with Wilhelm Maler) and choral direction (with Kurt Thomas) at the Music Academy in Detmold. Following his exam as a choral director (1950) he continued his studies of musicology and in 1957 received his doctorate from the University of Bonn with a thesis entitled “Chorische Choralbearbeitungen von Johann Sebastian Bach”.

He spent several years working as a research associate at the Beethoven-Archiv in Bonn. As a “lecturer for practical music”, he was then put in charge of Bonn University’s musical activities, and became the university’s musical director in 1963. He was appointed an Honorary Professor for Musicology in 1971. Alongside his work with different student ensembles, he also did musicological work, both as a teacher and a scholar. Platen’s interests were the music of Bach and Beethoven as well as questions of structure in music. Since becoming an emeritus professor in 1990, he has devoted himself more intensively to editorial projects, in particular Beethoven’s late quartets. In all of this, his particular interest is the direct relationship between his academic work and musical practice.

Informations sur la sécurité du produit

G. Henle Verlag

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G. Henle Verlag e.K.
Forstenrieder Allee 122
81476 München
Allemagne
info@henle.de
www.henle.com

Insgesamt ist zu sagen, dass sämtliche Revisionen der vorliegenden Studien-Edition der Beethoven’schen Streichquartette den hohen Maßstäben einer sachlichen und kompetenten Textkritik standhalten, und dass damit dem ausübenden Musiker ein Notentext in die Hand gegeben wird, der aufgrund textkritischer Probleme zu einer intensiven Auseinandersetzung mit Beethovens Kompositionen führen möge.

Österreichische Musikzeitung, 2005

Henle have given us their customarily precise and scholarly reconstruction of this quartet. ...The 17 by 24 cm score has a spacious layout of no more than 16 staves per page (four parts bracketed together) and is easily readable, making an indispensable tool for rehearsals. The parts are cleverly arranged so that three pages unfold where necessary; for example in the long slow movement where there are barely any rests.Henle acknowledges that it does not have all the answers to Beethoven's many discrepancies and unconventional styles of notation, but nevertheless motivates us to confront this magnificent work more deeply and to seek the composer's true intent.

Music Teacher Magazine online, 2004

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