Antonín Dvorák
Quatuor à cordes en Sol majeur op. 106
À l’automne 1895, suite à son retour définitif de New York, Dvořák reprend son activité de professeur au Conservatoire de Prague. Ce retour au pays semble avoir donné un coup de fouet à son énergie créatrice car en seulement quatre semaines il compose un Quatuor en Sol majeur qui – avec celui en La bémol majeur op. 105 – couronne sa production de musique de chambre. Dans ce nouveau quatuor, des échos de musique populaire bohémienne se mélangent à des thèmes chantants, tandis que le développement des motifs révèle un maître au sommet de son art. On a l’impression de pouvoir aujourd’hui encore ressentir la satisfaction qu’avait le compositeur à l’égard de son œuvre, lui qui écrivait: «Je travaille avec tellement de facilité et cela me réussit si bien que je ne pourrais rien souhaiter de mieux».
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Antonín Dvorák
Il est avec Smetana le compositeur tchèque le plus illustre du XIXe s. Il a contribué à la diffusion et la reconnaissance mondiales de la musique tchèque. Parmi ses quelque 200 œuvres qui s’étendent à tous les genres habituels, figurent 9 symphonies, 14 quatuors à cordes et 12 opéras.
1841 | Né le 8 septembre à Nelahozeves au bord de la Moldau, fils d’un boucher et aubergiste. |
1853 | Fréquente l’école secondaire à Zlonice; c’est là qu’il reçoit une éducation musicale complète auprès de Josef Toman et du cantor Antonín Liehmann ; puis formation à Kamnitz (1856-57). |
1857–59 | Études à l’école d’orgue à Prague. Jusqu’en 1871 il gagne sa vie en tant que professeur de musique, organiste et altiste. |
1861 | Quintette à cordes en La mineur op. 1, sa première œuvre. |
1862 | Poste d’altiste solo à l’orchestre du Théâtre Provisoire (entre autres sous la direction de Smetana). |
1873 | Percée avec la création à Prague de l’hymne patriotique «Les Héritiers de la Montagne blanche» op. 30. Emploi à l’école de musique privée de Prague. Plusieurs bourses d’État. |
1874–77 | Organiste à l’église Saint-Adalbert. |
à partir de 1876 | Les «Klänge aus Mähren» (Duos moraves) op. 20, 29, 32 et 38 (1876-77), «Rhapsodies slaves» op. 45 et la première série des «Danses slaves» op. 46 (les deux en 1878) remportent un grand succès. Sa renommée au-delà des frontières est croissante. |
1882 | Création de l’opéra «Dimitrij» dans la tradition du Grand Opéra. |
1884 | Première invitation en Angleterre. Huit autres suivront. |
1886 | Création de l’oratorio «Sainte Ludmilla» op. 71. |
1891 | Professeur de composition au conservatoire de Prague. |
1891–95 | Directeur du National Conservatory of Music à New York. |
1893 | Création à New York de la Symphonie du Nouveau Monde n° 9 op. 95 (traits de folklore américain, procédé cyclique). |
1901 | Création à Prague de «Rusalka», son opéra le plus célèbre. |
1904 | Exécution à Prague de son dernier opéra «Armida». Il meurt le 1er mai à Prague. |
About the Authors
Peter Jost (Editeur)
Dr. Peter Jost, born in 1960 in Diefflen/Saar, read musicology, German and comparative studies at Saarland University in Saarbrücken. He did his PhD in 1988 with a thesis on Robert Schumann’s Waldszenen.
From November 1991 to April 2009 he was a research associate at the Richard Wagner Complete Edition in Munich, and since May 2009 has been an editor at G. Henle Publishers. His Urtext editions comprise predominantly French music of the 19th and 20th centuries, including works by Lalo, Saint-Saëns and Ravel.
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