Wolfgang Amadeus Mozart
Quatuors à cordes, Volume IV
Ça y est: dans les années à venir, tous les 26 quatuors à cordes de Mozart paraîtront en Urtext chez Henle – en partition et en parties séparées. Toutes les éditions publiées à ce jour laissent considérablement à désirer à bien des égards – par exemple quant au placement correct des signes de dynamique. Notre édition, qui a bénéficié du concours artistique du Quatuor Armida, puise dans les acquis les plus récents de la philologie et de l’interprétation mozartiennes. La collection est inaugurée par la publication des quatre derniers quatuors: le quatuor dit «Hoffmeister» K. 499 ainsi que les trois quatuors «Prussiens» K. 575, 589 et 590. La composition des trois dernières œuvres pourrait avoir été inspirée par l’excellent violoncelliste qu’était le roi de Prusse Frédéric Guillaume II – les violoncellistes d’aujourd’hui pourront en tous cas prendre plaisir à de nombreuses et belles cantilènes.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart est l’un des rares compositeurs à avoir produit des œuvres exemplaires dans tous les genres musicaux. Grâce à ses tournées de concerts entreprises de bonne heure il a recueilli de multiples et diverses impressions musicales (Londres, Mannheim, l’Italie, Paris) qu’il a assimilées au cours de sa jeunesse et qui ont contribué à forger son langage musical jusqu’à son accomplissement.
1756 | Né le 27 janvier à Salzbourg, fils du musicien Leopold Mozart, plus tard compositeur de la cour. Un enseignement très précoce de la musique, sous la férule de son père, à partir de 1761 et premières compositions à l’âge de 5 ans. |
1763–66 | Assez longues tournées de concerts dans diverses villes allemandes et à Paris, Londres, Amsterdam, en Suisse. Il compose ses premières sonates pour violon et piano K. 10-15, dédiées à la reine Charlotte, de même que les premières symphonies K. 16, 19, écrites à Londres, qui traduisent l’influence des œuvres de Johann Christian Bach et Karl Friedrich Abel (forme tripartite de la Sinfonia italienne). |
1767 | Création à Salzbourg du Singspiel sacré «Die Schuldigkeit des ersten Gebotes» («Le devoir du Premier commandement») K. 35 (composé avec Michael Haydn et Anton C. Adlgasser) et de l’Intermède «Apollon et Hyacinthe» K. 38. Voyage avec son père et sa sœur à Vienne. |
1768 | Création (peut-être) à Vienne, du Singspiel «Bastien et Bastienne» K. 50. Composition de ses premières messes. |
1769 | Représentation du dramma giocoso «La finta semplice» K. 51 à Salzbourg. |
1769–71 | Deux voyages en Italie; il rencontre entre autres Farinelli, P. Nardini et le père Martini; rencontre avec Hasse lors du second voyage. Création à Milan en 1770 et 1771 de l’opera seria «Mitridate, Re di Ponto» et de la festa teatrale «Ascanio in Alba». Composition de symphonies et du 1er Quatuor à cordes (1770, K. 80). |
1771 | Composition de l’oratorio «La Betulia liberata» K. 118 à Salzbourg et en Italie. |
1772 | Création de la Serenata drammatica «Il sogno di Scipione» K. 126 pour l’intronisation de l’archevêque de Salzbourg Hieronymus comte Colloredo. Mozart est engagé et appointé comme Konzertmeister de la chapelle de la cour de Salzbourg (dont il était membre gracieux depuis 1769). Troisième voyage en Italie avec son père, création à Milan du Dramma per musica «Lucio Silla» avec un bon succès. Le dernier voyage en Italie marque la fin de sa jeune phase d’appropriation: il s’est exercé dans tous les genres instrumentaux importants (symphonie, sonate, quatuor à cordes) et dans tous les genres courants de l’opéra (Singspiel, opera buffa, opera seria, festa teatrale). |
à partir de 1773 | Composition de quatuors à cordes (K. 168-173) sous l’influence de Haydn, de symphonies, divertimenti, sérénades. Sollicité par ses tâches de service, il se consacre plus intensément à la musique sacrée; plusieurs messes voient le jour. Il se lance dans la composition de concertos pour violon et pour piano. |
1775 | Création à Munich du dramma giocoso «La finta giardiniera» et de la Sérénade «Il Rè pastore». Sonates pour piano K. 279-284. |
1777 | Il quitte provisoirement son poste et entreprend, pour se faire connaître, un voyage avec sa mère à Munich, Mannheim et Paris. |
1778 | Composition de la Symphonie parisienne en Ré majeur (K. 297). Il assiste à Paris à la querelle entre Gluckistes et Piccinnistes. Édition de sonates pour violon. |
1779 | Il reprend son service à Salzbourg en tant qu’organiste de la cour. Messe du Couronnement en Ut majeur. |
1781 | Création à Munich de la tragédie lyrique «Idoménée» qui réalise une symbiose entre des éléments français et italiens. Voyage à Vienne. Après sa rupture avec l’archevêque de Salzbourg, il démissionne et déménage à Vienne où il gagne sa vie en tant que compositeur indépendant et par une activité de concerts et d’enseignement. Sa dernière grande période créatrice vient de commencer. |
1782 | Il apprend auprès du baron van Swieten à connaître les œuvres de Bach et de Händel; sur ce il arrange les fugues de Bach et introduit dans ses œuvres le «style savant» (fugue et contrepoint) aux côtés du «style galant» (entre autres les Quatuors à cordes en Sol majeur K. 387, en 1782; la Sonate pour piano en Fa majeur K. 533, en 1786; la Symphonie Jupiter K. 551, en 1788; La «Flûte enchantée» et le Requiem en ré mineur K. 626, les deux en 1791). Création à Vienne du Singspiel «L’Enlèvement au sérail». Composition de la Symphonie Haffner en Ré majeur K. 385. |
1738 | Messe en Ut mineur K. 427, Symphonie «Linz» en Ut majeur K. 425. |
1784 | Quatuor «La Chasse» en Si bémol majeur K. 458. |
1785 | Création de l’oratorio «Davide penitente» K. 469 à Vienne. Quatuor en Ut majeur K. 465 («Les dissonances»). |
1786 | Création de la comédie avec musique «Der Schauspieldirektor» (Le Directeur de théâtre) K. 486 dont Salieri triomphe avec son œuvre concurrente «Prima la musica e poi le parole». Création à Vienne de l’opera buffa «Les Noces de Figaro» dont les sections finales à l’action interminable constituent l’apogée de l’opéra bouffe. Symphonie «Prague» en Ré majeur K. 504. |
1787 | Sérénade en Sol majeur K. 525 (Une Petite musique de nuit). Il est nommé compositeur de chambre impérial et royal. Création à Prague du dramma giocoso «Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni» (Don Juan) dans lequel fusionnent l’opéra sérieux et l’opéra comique. |
1788 | Composition des grandes symphonies en Mi bémol majeur K. 543, en Sol mineur K. 550 et en Ut majeur (Jupiter) K. 551. Quintette pour clarinette en La majeur K. 581. |
1790 | Création à Vienne du dramma giocoso «Così fan tutte ossia La scuola degli amanti». |
1791 | Création à Prague de l’opera seria «La Clémence de Titus» et à Vienne du Singspiel «La Flûte enchantée». Concerto pour clarinette en La majeur K. 622. Le Requiem demeure inachevé. Il meurt le 5 décembre à Vienne. |
About the Authors
Wolf-Dieter Seiffert (Editeur)
Dr. Wolf-Dieter Seiffert, born in 1959 in Frankfurt/M., read musicology, modern German literature, and philosophy at the Ludwig-Maximilians-Universität in Munich. On a scholarship from the “Studienstiftung des Deutschen Volkes”, he did his doctorate in 1990 with a thesis on “Mozarts frühe Streichquartette” (Rudolf Bockholdt). That same year, Seiffert started work at G. Henle Publishers as an editor. Parallel to his work at the publisher, he completed a diploma in business studies at the St. Gallen University, KMU-HSG, financed by the Günter Henle Foundation. Seiffert became managing director of G. Henle Verlag in 2000.
Seiffert has edited numerous Urtext editions for G. Henle Publishers, predominantly on Mozart’s works.
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Allemagne
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www.henle.com
This splendid new edition has been sourced from the autograph score held in the British Library in London and from parts in the Austrian National Library in Vienna. No note has been left unturned in Henle`s meticulously researched urtext publication.
Strings Magazine, 2017Henle liefert nicht nur die neueste, sondern auch die nach jüngsten Erkenntnissen wissenschaftlich abgesichterte Edition. Sie kommt mit ihrem besonders klar und licht angeordneten, lesefreundlichen Stimmenmaterial dem Praktiker entgegen: Er erhält eine Notenausgabe, die zur Beschäftigung mit diesen Werken animiert. Im sorgsam erstellten Vorwort im Editionsbericht des Herausgebers werden Werkgeschichte, Quellenlage, die frühen Drucke et cetera dezidiert kommentiert. Mit dem Konzept dieser Edition würdigen Verlag und Herausgeber zugleich des Komponisten "mühsame Arbeit" und geben für die sachgemäße Interpretation denkbar günstige Voraussetzungen.
nmz, 2017Diese Ausgabe beglückt durch ihre angenehme Lesbarkeit und Blätterfreundlichkeit, die das Arbeiten mit dem Material erfreulich erleichtert. Ein ausführliches Vorwort sowie Bemerkungen erläutern den Entstehungsprozess der Quartette und die Arbeit des Herausgebers Wolf-Dieter Seiffert mit den Quellen.
ESTA-Nachrichten, 2017Für die Einspielung sämtlicher Streichquartette Wolfgang Amadeus Mozarts hat sich das Armida Quartett mit dem Herausgeber der Neuausgabe von Mozarts Streichquartetten innerhalb der Neuen Urtext-Edition zusammengetan – mit dem Musikwissenschaftler und G. Henle-Verlagsleiter Wolf-Dieter Seiffert. Tempi, Dynamik, Phrasierung, Fragen zu Stricharten oder zur Artikulation – alles steht bis zum Ende der Gesamteinspielung im Jahr 2021 auf dem Prüfstand. Die Früchte der bisherigen Zusammenarbeit? ... Noch nie hat mich das Subtile der Tonsprache Mozarts derartig angesprungen; so farbig und überraschend nuanciert ist mir Mozarts Quartettsatz tatsächlich noch nie begegnet.
Klassik Heute, 2019Professionelle Quartette – und hoffentlich auch eifrige Liebhaber – kommen an dieser Gesamtedition in 4 Bänden nicht vorbei.
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