Robert Schumann
Sonate n° 2 en ré mineur op. 121
La deuxième Sonate pour violon et piano de Schumann vit le jour en octobre/novembre 1851, seulement quelques semaines après la première œuvre de ce genre (HN 428). Cette sonate hautement virtuose, dans son Finale notamment, se distingue par l’étroit «enchaînement» thématique des différents mouvements. Wilhelm Joseph von Wasielewski, le biographe du compositeur, rapporte ce que Schumann lui aurait dit «en plaisantant et de bon cœur»: «La première Sonate pour violon ne m’a pas plu; pour cette raison, j’en ai fait une deuxième, j’espère qu’elle sera mieux réussie». Schumann faisait ici probablement allusion aux grandes différences expressives et de caractère de ces sonates: alors que la première, écrite en trois mouvements, est plutôt d’une humeur mélancolique et sombre, la seconde, «Grande Sonate» en quatre mouvements, déborde de vitalité et se termine brillamment en Ré majeur.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
About the Authors
Ernst Herttrich (Editeur)
Dr. Ernst Herttrich, born in 1942 in Würzburg, read musicology, history, German and theology at the universities in Würzburg and Cologne. In 1970 he earned his doctorate in Würzburg with a study of the expression of melancholy in the music of Mozart.
From 1970 to 1990 he was an editor at G. Henle Publishers in Munich, after which he was Head of the Beethoven Complete Edition for over 15 years. In 1999 he took over as Head of the Beethoven-Haus Publishers, and from 2001 was made Head of the Beethoven-Archiv, the research centre at the Beethoven-Haus.
He has been a visiting professor at Meiji Gakuin University in Tokyo and has undertaken several lecture tours both there and to Kyoto. His research interests include source studies, editorial techniques and music history. Herttrich’s publications include “Beethoven. Liederkreis an die ferne Geliebte” (Bonn 1999) and “Ludwig van Beethoven. Biographie in Bildern” (Bonn, 2000). Herttrich has edited over 100 Urtext editions for G. Henle Publishers.
Antje Weithaas (Doigtés violon)
Klaus Schilde (Doigtés piano)
Prof. Klaus Schilde, born in 1926, spent his childhood in Dresden. There he was greatly influenced by Walter Engel, who taught him the piano (Kodaly method), composition and violin. From 1946–1948 he studied at the music conservatory in Leipzig with Hugo Steurer. After moving to the west in 1952 he studied with Walter Gieseking and Edwin Fischer, as well as with Marguerite Long, Lucette Descaves and Nadia Boulanger in Paris.
Schilde won numerous prizes. From 1947 onwards he gave concerts as a soloist and chamber musician on almost every single continent with renowned orchestras. He taught at the music conservatories in East Berlin Detmold, West Berlin, Munich, Tokyo (Geidai) and Weimar. From 1988–1991 he was President of the Staatliche Hochschule für Musik und Theater in Munich, where he also taught for decades as a professor. There are numerous radio and television broadcasts with Klaus Schilde as well as CD recordings. Schilde has contributed fingerings to almost 100 Henle Urtext editions.
Prof. Klaus Schilde passed away on 10 December, 2020.
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I am instantly attracted to the clear print, detailed preface, and carefully-arranged page turns.
American String Teacher, 2015Die Henle-Ausgabe enthält auch hier wieder eine zusätzliche unbezeichnete Geigenstimme, obgleich der Fingersatz von Antje Weithaas superb ist.
Ensemble, 2013With every available source assiduously scrutinized, there is a real sense of purpose and dedication behind Henle's publications; players can be confident that they are in the best of hands.
Strings Magazine, 2013recommandations
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