Johannes Brahms
Sonate pour violon en re mineur op. 108
La Sonate pour violon en ré mineur op. 108, terminée en 1888 après plusieurs années de travail, est la dernière contribution de Brahms à ce genre musical. Contrairement aux deux Sonates en Sol majeur et en La majeur, de caractère chantant et joyeux, cette troisième Sonate pour violon et piano se présente comme étant la seule composée dans une tonalité mineure, de dimensions importantes avec ses quatre mouvements, et fortement chargée de tension dramatique. Cette œuvre exigeante, tant sur le plan technique que musicalement parlant, est couronnée par un Finale emporté, dont les contemporains de Brahms, déjà, admiraient le «caractère tempétueux». Une bonne raison, pour les Éditions G. Henle, de proposer cette sonate également en édition séparée.
Le texte musical de cette édition Urtext révisée repose sur le volume de la Nouvelle édition complète des œuvres de Brahms, qui en garantit la plus haute exactitude scientifique. Les doigtés précieux et mûrement réfléchis sont l’œuvre du célèbre duo de musique de chambre Frank Peter Zimmermann et Martin Helmchen.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
About the Authors
Frank Peter Zimmermann (Doigtés violon)
recommandations
autogenerated_cross_selling
Autres éditions de ce titre