Gabriel Fauré
Sonate pour violoncelle n° 2 en sol mineur op. 117
À l’inverse de la première Sonate pour violoncelle composée quatre ans plus tôt (HN 1357), cette seconde Sonate, sensiblement plus séduisante et plaisante à jouer a obtenu dès le début un grand succès auprès du public et des critiques. Son ami et compagnon de route Vincent d’Indy écrivit à Fauré, le lendemain de la création en mai 1922: «Je veux te dire combien je suis encore sous le charme de ta si belle Sonate. J’ai trouvé là-dedans: La Musique que l’on semble oublier à présent». Il n’est donc guère étonnant que cette sonate ait rapidement figuré au répertoire des concerts, où elle tient aujourd’hui solidement sa place. Pour les indications de doigtés, nous avons pu compter sur le duo David Geringas et Markus Bellheim.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Gabriel Fauré
Représentant majeur de la musique française autour de 1900. Son œuvre se concentre – par-delà divers genres – autour de la mélodie, la musique pour piano (Nocturnes, Barcarolles, Impromptus, Valse-Caprice) et la musique de chambre.
1845 | Né le 12 mai à Pamiers (Ariège), fils d’un instituteur. |
1854–65 | Fréquente l’École de musique classique et religieuse (fondée par L. Niedermeyer) où sont formés les musiciens d’église ; élève de Saint-Saëns (à partir de 1861). |
1866–70 | Organiste à l’église Saint-Sauveur de Rennes. |
1871 | Après divers postes d’organiste à Paris, il devient organiste-assistant à Saint-Sulpice aux côtés de Saint-Saëns. Il fait partie des fondateurs de la Société nationale de musique. Ses œuvres sont exécutées lors des concerts de cette Société. |
1874 | Création de sa «Suite d’orchestre» en Fa majeur («Symphonie n° 1»), une compilation de pièces existantes. |
1875/76 | Sonate pour violon n° 1 en La majeur op. 13. |
1876–79 | Quatuor avec piano n° 1 en Ut mineur op. 15. |
1877 | Maître de chapelle à la Madeleine de Paris. |
1876/78 | Création de la composition pour chœur «Les Djinns» op. 12. |
à partir de 1879 | Assiste à des exécutions d’œuvres de Wagner, se distancie de Wagner au plan de la composition. |
1885 | Création de la 2e Symphonie en Ré mineur, plus tard détruite. |
1887/88 | Requiem op. 48. |
1891 | «Cinq Mélodies ‘de Venise’» op. 58 sur des textes de Verlaine. |
1892–94 | «La bonne chanson» op. 61 sur des textes de Verlaine. |
1896 | Succède à Dubois à la Madeleine. Obtient une classe de composition au Conservatoire. |
1900 | Création de la Tragédie lyrique «Prométhée» op. 82. |
1905–20 | Directeur du Conservatoire. |
1909 | Président de la Société musicale indépendante. |
1913 | Création à Monte-Carlo de l’opéra «Pénélope». |
1919 | Cycle de mélodies «Mirages» op. 113 avec de nettes caractéristiques de son style moderne tardif. |
1924 | Meurt le 4 novembre à Paris. |
About the Authors
Markus Bellheim (Doigtés)
David Geringas (Doigtés violoncelle)
Fabian Kolb s’est livré à la chasse aux inévitables erreurs de gravure, et il a eu en outre accès à plusieurs jeux d’épreuves qui lèvent certains doutes. Cette nouvelle édition constitue maintenant la référence.
La Lettre du Musicien, 2021... wer also noch keine Fauré-Sonaten besitzt, dem seien die neuen Henle-Hefte ans Herz gelegt – vor allem die zweite Sonate op. 117!
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