Domenico Scarlatti
Sonates choisies pour piano, volume III
Considéré aujourd’hui comme l’un des grands compositeurs de clavier de l’histoire de la musique, Domenico Scarlatti est également le tout premier virtuose du clavier. Comme les deux volumes précédents d’œuvres choisies de Scarlatti (HN 395, 451), cette sélection contient 24 sonates issues de différentes périodes créatrices de son œuvre et offre ainsi une vision globale des multiples facettes du talent de ce compositeur italien qui travaillait à la cour d’Espagne. Grâce à ses thèmes caractéristiques, à des mélodies naturellement chantantes et à des motifs dansants, Scarlatti parvient à dépasser toute forme de lourdeur baroque. Dans ces sonates en un seul mouvement, la technique de jeu devient un élément formel structurant. Pour la première fois dans l’histoire du répertoire pour clavier, l’interprète doit y maîtriser de grands sauts et des croisements de mains. La préface du grand pianiste Bengt Johnsson revient sur le parcours de Scarlatti et sur les différentes sources sur lesquelles se fonde notre édition. Quelques sonates paraissent ici pour la première fois en version imprimée. Petit cadeau supplémentaire, une préface originale parue initialement dans une édition de 1738 en préambule à 30 sonates pour clavier de Scarlatti est reproduite ici et fournit de nombreuses informations utiles à la compréhension de la musique pour clavier de ce compositeur.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Domenico Scarlatti
Claveciniste et important compositeur de sonates pour clavecin de la première moitié du XVIIIe s. Il laisse plus de 550 compositions pour le clavecin, des opéras, des cantates de chambre, de la musique sacrée et 12 symphonies.
1685 | Né le 26 octobre à Naples, fils d’Alessandro Scarlatti. |
1703/04 | Commande de 3 opéras par le Teatro San Bartolomeo à Naples. |
1705 | Il séjourne à Venise. |
à partir de 1709 | Maestro di cappella à Rome; exécution de 7 opéras pour Maria Casimira, entre autres « Tetide in Sciro» (1712), «Ifigenia in Aulide» et «Ifigenia in Tauri» (1713), «Amor d’un ombra e gelosia d’un’aura» (1714, à Londres sous «Narciso» 1720). Composition de cantates de chambre et de musique sacrée. |
1714 | Maître de chapelle de la Cappella Giulia à l’église Saint-Pierre de Rome. Il compose à cette époque son Stabat Mater. Nouvelles créations d’opéras au Teatro Capranica. |
1719 | Directeur de la chapelle royale sous le règne de João V. Composition de sérénades et de pièces pour clavecin pour Maria Barbara, future reine d’Espagne. |
à partir de 1728 | Il est engagé à la cour d’Espagne pour les divertissements musicaux de Ferdinando et Maria Barbara. Au lieu de composer des opéras il se consacre désormais principalement au clavecin dont les œuvres sont souvent inspirées de la musique populaire ibérique (fandangos, seguidillas, polos, boléros); il contribue ainsi à l’émergence d’un nouveau style musical qui n’obéit pas aux règles de la stricte écriture contrapuntique. |
1738/39 | Publication de 30 «Essercizi per gravicembalo» qui font connaître les sonates de Scarlatti dans toute l’Europe. |
1752–57 | Il fait réunir en plusieurs volumes l’ensemble de ses sonates. |
1754 | Il compose vraisemblablement cette année-là sa «Missa quatuor vocum» dans l’ancien style. |
1757 | Composition du «Salve regina». Il meurt le 23 juillet à Madrid. |
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